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Il paraît que les Suisses sont les champions des bonnes résolutions. D’après un sondage du Matin, un quart de la population entend augmenter cette année son budget « loisir et spectacle ». A l’heure où la culture lutte contre les coupes, voilà une belle occasion de concrétiser cette résolution ! L’hiver à Saint-Gervais vous offrira de quoi satisfaire vos envies de sorties et de découvertes : le prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé aux 19, 21 et 23 janvier : Angélica Liddell montera seule sur scène, trois fois et seulement trois fois, pour présenter Te haré invencible con mi derrota, un spectacle créé en 2009 et encore jamais montré en Suisse. Ensuite, ce sera le coup d’envoi de Mémoires blessées 8, dès le 27 janvier. Mais c’est une autre histoire…

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Commencez l’année de la meilleure des manières en signant (et en faisant signer !) les deux référendums « Non aux coupes budgétaires en Ville de Genève ». Pour que la culture reste diversifiée, de qualité et surtout accessible à tous.

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par Daniel Vuataz
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Qu'attendre de 2016 à Saint-Gervais ?

J'ai vu au Téléjournal que 2016 sera l’année des femmes. Est-ce pour cette raison qu’Angélica Liddell rend son vibrant hommage à la violoncelliste Jacqueline Du Pré ? Qu’Émilie Charriot met en scène Virginie Despentes ? Que Zoé Cadotsch prend la tête d’un centre international d’archivage pas comme les autres ?

J'ai aussi lu dans les journaux que 2016 sera, encore plus que 2015, une année migratoire. Ce sont ces déplacements de populations – et les conséquences humaines et politiques qui en découlent – que Mémoires blessées 8 se propose de décrypter, grâce à Carlo Brandt, Claude Brozzoni, Peter Turrini et Jean-Quentin Châtelain,

Valentine Sergo, Karim Bel Kacem, Agostino Pacciani et tant d’autres invités.

On m'a finalement dit que 2016 sera l’année de la jeunesse. Et c’est vrai : une vague nouvelle déferle sur Saint-Gervais. Elle a pour titre Tu nous entends ? quand elle rock, King Kong Théorie quand elle frappe là où ça fait mal, Recyclage et autres petites philosophies suspectes quand elle invente un théâtre 100% écolo. Elle prend aussi les couleurs de La Manufacture et de l’École Serge Martin, deux filières de formation théâtrale fêtées en fin de saison. 2016, ce sera tout cela. Et bien plus encore.

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Angélica avant Liddell

Avant le succès critique et populaire de son « Cycle de la résurrection » (You Are My Destiny, Tandy et Épître de Saint Paul aux Corinthiens), avant que le Festival d’Avignon ne la révèle aux yeux du public francophone (en 2010 avec La Casa de la fuerza, dont on relira avec bonheur la critique de Karelle Ménine parue dans Le Courrier de l’époque), avant tout cela, Angélica Liddell avait déjà une bonne douzaine de textes à son répertoire. C’est l’une de ces « préquelles », intitulée Te haré invencible con mi derrota(« Je te rendrai invincible par ma défaite »), que l’artiste madrilène vient présenter à Saint-Gervais.

Le théâtre de Liddell, destiné à « susciter une expérience extrême » (c’est Alexandre Demidoff du Temps qui l’écrit), demande de la part de l’artiste une implication totale. Cette pièce ne fait pas exception. Véritable remontée aux sources du théâtre Liddell, exposition personnelle du deuil en même temps qu’expiation sans compromis, Te haré invencible con mi derrota est une occasion unique de remonter le temps à Saint-Gervais pour découvrir, en quelque sorte, Angélica avant Liddell.

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C’est la vie, un joyau bientôt à Saint-Gervais

Derrière les titres les plus ordinaires se cachent parfois des chefs d’œuvre. C’est la vie, autofiction flamboyante de Peter Turrini mise en scène par Claude Brozzoni et incarnée par Jean-Quentin Châtelain, créée en octobre passé à Annecy, tourné en Belgique et en France (dont un mois au Théâtre du Rond-Point à Paris) sera bientôt à l'affiche de Mémoires blessées 8.

Les raisons de se réjouir sont nombreuses. Tout d'abord le trio d'artistes réunis : Claude Brozzoni repère les grands textes européens depuis plus de trente ans, Peter Turrini (bien qu’encore trop

méconnu dans la francophonie) fait partie du panthéon des dramaturges de langue allemande, et Jean-Quentin Châtelain excelle dans l’exercice passionnant du monologue scénique. L’environnement sonore, ensuite : Grégory Dargent et Claude Gomez, deux musiciens issus de l’électro et de l’improvisation, sont de véritables pointures de la musique libre actuelle. Quant à la revue de presse, elle est déjà au diapason : « d’une puissance inattendue » (L’Humanité), « absolument saisissant » (Le Figaro), « Une déflagration poétique » (Le Courrier). Un bijou, on vous dit.

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Pendant ce temps...

… du côté des résidents de Saint-Gervais : départ sur les chapeaux de roue ! Anna Lemonaki présente sa pièce sur la panique du ​20 au 31 janvier au Théâtre des Grottes (BLEU : Sans Sucre Seulement du Sel, Svp. ΕΕΕΕΤΣΙ!) ; Jérôme Richer est à l’affiche du Théâtre 2.21 à Lausanne jusqu’au 10 janvier (Avant de se retrouver), Maud Blandel fait la couverture de Mouvement, Zoé Cadotsch celle de 24 heures et Christian Geffroy Schlittler a droit aux honneurs du « top ten de l’année 2015 » du Temps avec L’Âne et le ruisseau.

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Crédits photos :
Première loge © Susana Paiva, Billet signé © Zooscope,
Fait maison © Susana Paiva, Hors scène © Isabelle Fournier