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uand Le Caire rencontre Genève, c'est le théâtre qui sort gagnant. La semaine prochaine, trois compagnies indépendantes prennent leur quartier à Saint-Gervais. Les artistes de la troupe El Warsha du pionnier Hassan El Geretly condenseront dix siècles de tradition théâtrale, de l'épopée médiévale aux témoignages de la place Tahrir, dans un cabaret urbain alliant la mémoire du conteur et l'actualité du storytelling. En contre-chant « genevois », le Cairote Salam Yousry travaille depuis le début de la semaine autour de
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Les caricatures d'Hani Abbas, artiste syrien réfugié en Suisse et lauréat du prix Cartooning for peace 2014, sont à voir dans les étages de la maison jusqu'au 11 mars. On peut aussi entendre le dessinateur répondre aux questions d'élèves du collège Nicolas-Bouvier dans l'édition de « Vacarme » de jeudi passé, sur la Radio suisse romande.
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la question du collectif avec une douzaine d'artistes de Suisse romande. Les deux représentations publiques de cet atelier basé sur le chant et l'improvisation rendront hommage au vivre-ensemble. Quant à Laila Soliman, elle puisera dans les archives d'un siècle d'indépendance égyptienne pour mieux comprendre les soulèvements qui ont enflammé la mégapole arabe en 2011. Théâtre, chant, révolution : le programme complet de ce tour du Caire en cinq jours, c'est ici !
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« Le théâtre indépendant a explosé après la révolution de 2011 »
par Daniel Vuataz
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Le coup d'envoi de la semaine de découverte « Le Caire-Genève » a lieu vendredi prochain. Il y a une année, les compagnies repérées dans la capitale égyptienne par Philippe Macasdar venaient une première fois à Genève y rencontrer l'équipe du théâtre, le public, des partenaires potentiels et la presse. « Le théâtre fait-il partie du quotidien des Cairotes ? », leur demande alors Le Temps. « Oui et non, répondent à l'unisson les metteurs en scène. Il y a trois types de théâtres au Caire. Le théâtre privé, qui est cher et réservé aux touristes arabes. Le théâtre d'Etat, qui est un peu moins cher, mais peu dynamique, car il s'agit de troupes à demeure qui ne se renouvellent pas. Et enfin, il y a le théâtre indépendant, dont nous sommes, et qui a explosé après la révolution de 2011. Une quarantaine de compagnies qui tentent de parler des gens et aux gens. Nous avons un public cible, plus restreint, mais aussi plus exigeant. Et d'après les retours, si les spectateurs nous suivent, c'est parce que notre théâtre est plus connecté à ce qu'ils vivent, plus honnête et plus inattendu. »
Voilà le théâtre qui nous sera présenté durant cinq jours : vivant, métissé, libre, proche des aspirations sociales et politiques d'une Egypte qui balance entre inquiétude et espoir.
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vendredi 6 mars
19h : De l'individuel au collectif
20h30 : Les Nuits El Warsha
samedi 7 mars
17h : Installation Waiting for Kairo[s]
19h : De l'individuel au collectif
20h30 : Les Nuits El Warsha
dimanche 8 mars
17h : Installation Waiting for Kairo[s]
19h : Hawa El Horreya
20h30 : Les Nuits El Warsha
lundi 9 mars
19h : Hawa El Horreya
20h30 : Les Nuits El Warsha
mardi 10 mars
19h : Hawa El Horreya
20h30 : Les Nuits El Warsha
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Le Caire 1919-2011, ou les caprices de la révolution
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ur scène, deux jeunes femmes. L'une, la « lectrice », fait entendre des textes d'archives – slogans, journaux, articles de loi – balisant la naissance de l'Egypte moderne : de la révolution de 1919 conduisant à l'indépendance (toute relative) du pays en 1922 à l'abolition du protectorat britannique en 1936, du coup d'Etat de Naguib et Nasser de 1952 aux soulèvements populaires de janvier 2011… L'autre, la « chanteuse », interrompt la première en musique ; la voix n'étant jamais bien éloignée du souffle révolutionnaire dans les rues du Caire…
Hawa El Horreya, ces « caprices de la liberté », osent des questions fondamentales : à quoi ces années de batailles ont-elles réellement servi ? Que signifie vraiment « révolution » ? Etait-ce mieux avant ? Les archives comme les souvenirs sont lacunaires, et la nostalgie d'une photo d'époque en sépia ou d'un vieux vinyle l'emporte parfois sur la vérité des faits. C'est dans cet interstice que le texte puissant de la jeune auteure Laila Soliman agit : le rôle de l'artiste n'est-il pas d'interroger, voire de réinvestir les insuffisances de l'histoire ? Car derrière la « romantisation » du passé se cache, souvent, la peur d'affronter les échecs du présent.
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8 - 10 mars
Hawa El Horreya
Laila Soliman
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À VENIR |
À L'AFFICHE
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jusqu'au 28 février
Trahisons
tg STAN
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