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Trois bonnes raisons de venir voir Frères ennemis à Genève
par Daniel Vuataz
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1. Parce que du théâtre documentaire de ce calibre, ça ne court pas les rues. Inspiré par des événements vécus des deux côtés du mur séparant Israéliens et Palestiniens, nourri par les témoignages d'hommes et de femmes rencontrés par Claire Audhuy et son équipe en Israël et dans les Territoires palestiniens, Frères ennemis est bien plus qu'une pièce de théâtre.
2. Parce que Frères ennemis sera montré à Saint-Gervais en français et avec des comédiens professionnels, mais que le spectacle a d'abord été créé et joué en arabe dans un camp de réfugiés palestiniens par des comédiens locaux et amateurs.
3. Parce que Genève, siège des Nations Unies, « est un des lieux même d'où l'on essaie de penser le conflit et de faire avancer la situation », rappelle Claire Audhuy, dont l'équipe s'entretiendra dans cette optique avec le commissaire de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, Pierre Krähenbühl, le 3 février au Musée du CICR, lors d'un débat public.
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5 - 7 février
Frères ennemis
Claire Audhuy / Rodéo d'âme
dans le cadre de Mémoires blessées 7
3 février, 18h30
Conférence au MICR en réflexion sur le spectacle Frères ennemis et les relations entre Israéliens et Palestiniens
Avec Pierre Krähenbühl et l'équipe de Frères ennemis
dans le cadre de Mémoires blessées 7
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Deux questions à Claire Audhuy à propos de Frères ennemis
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L
a Lettre : Frères ennemis a été écrit en 2013. Le conflit israélo-palestinien évolue sans cesse. Qu'est-ce qui a changé depuis ?
Claire Audhuy : D'abord, la guerre de 2014 à Gaza. Ensuite, les récents événements de Charlie Hebdo où l'on a pu voir un relent d'antisémitisme qui fait froid dans le dos, mais aussi des pancartes portées par des anonymes : « Je suis Charlie, je suis policier, je suis juif ». Ces deux événements donnent un sens encore nouveau à la pièce. Comment parler du conflit qui s'enlise avec une guerre de plus au compteur ? Et comment pourrait-on, en montant cette pièce, faire abstraction de l'actualité brûlante ? Ce sont des questions que nous nous posons.
Comment passe-t-on du contexte d'Aïda, où Frères ennemis a été joué pour la première fois, à celui de Genève et de Saint-Gervais ?
Les difficultés se sont déplacées. En 2013, les comédiens étaient des habitants du camp ! Il faut à présent travailler avec la plus jeune comédienne, Emma, 11 ans, et lui parler du mur de séparation, des checkpoints, de la création de l'Etat d'Israël, des blocus et de Tsahal. C'est beaucoup, mais c'est inévitable. Dans le camp d'Aïda, Aïcha, 15 ans, n'avait pas eu besoin d'une seule explication : elle vivait face au mur et était née dans le camp. C'est plutôt elle qui m'expliquait sa réalité…
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5 - 7 février
Frères ennemis
Claire Audhuy / Rodéo d'âme
dans le cadre de Mémoires blessées 7
Une rencontre avec le public aura lieu chaque soir après la pièce
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À VENIR |
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13 - 22 février
Cinéma Apollo
Matthias Langhoff / Michel Deutsch
A la Comédie de Genève
Coproduction Saint-Gervais Genève Le Théâtre
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5 - 7 février
Frères ennemis
Claire Audhuy / Rodéo d'âme
dans le cadre de Mémoires blessées 7
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