La Lettre de Saint-Gervais
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L'info au vol


Philippe Macasdar et l’équipe du Théâtre Saint-Gervais vous souhaitent un joyeux Noël et une année 2017 heureuse et aventureuse. La Lettre prend aussi des vacances. Elle revient le jeudi 12 janvier.

Première loge


Décembre, temps des rétrospectives. Lena Kitsopoulou, qui a abasourdi un public ravi avec The dullness of being, vient de rejoindre Athènes (lire son interview dans Le Temps). La comédienne grecque fait partie, avec Angélica Liddell, Peter Turrini, Claude Brozzoni, Caroline Bergvall, György Karsaï et le théâtre hongrois – pour ne prendre que les artistes venus de l’étranger –, de celles et ceux qui ont « fait 2016 » à Saint-Gervais. Quelles découvertes et retrouvailles nous attendent en 2017 ? Émilie Charriot tout d’abord, avec Ivanov dès le 10 janvier. Puis, dans l’ordre jusqu’en juin : l’ultime édition de Mémoires blessées, Ahmed Belbachir, Gwenaël Morin et le Théâtre permanent, Jean Mohr, Matteo Zimmermann, Jean-Baptiste Roybon et les Kokodyniack, Claude-Inga Barbey et Doris Ittig, Karim Bel Kacem… 2016 a vécu. Vivement janvier !


Billet signé

par Daniel Vuataz

Ivanov
Émilie Charriot
10 — 21 janvier










Pourquoi six bonnes raisons ? Parce que c’est le nombre de personnages retenus par Émilie Charriot pour sa mise en scène, dans une pièce qui en compte normalement trois fois plus.

En Savoir +
Billet Signé

Six bonnes raisons d’attendre Ivanov avec impatience

Mardi 10 janvier, Saint-Gervais fait sa rentrée de la meilleure des façons : en accueillant un classique revisité par l’une des metteures en scène les plus passionnantes du moment. Ivanov de Tchekhov, adapté par Émilie Charriot, ça vous évoque quoi ? Voilà six excellentes raisons d’être aussi impatients que nous.


1. Parce qu’Ivanov est le tout premier (anti)héros de Tchekhov à avoir rencontré le succès, en 1887 à Saint-Pétersbourg.

2. Parce qu’après le succès de King Kong Théorie, Émilie Charriot revient là où on ne l’attendait pas. Avec panache.

3. Parce que « les personnages ont été écrits il y a cent vingt ans, et pourtant on pourrait se parler comme cela aujourd’hui » (c’est Émilie Charriot qui le dit).

4. Parce que sur le plateau nu, uniquement sculpté par les lumières de Yan Godat, les comédiens s’affrontent à distance comme dans un western de Sergio Leone.

5. Parce que Valéria Bertolotto, Pierre-Isaïe Duc, Lola Giouse, Tomas Gonzalez, François Herpeux et Marie-Madeleine Pasquier, franchement, c’est un casting qui a de l’allure.

6. Parce que la presse dit que c’est « intelligent, ingénieux » et que c’est « une pièce qu’il faut absolument aller voir ».


Fait maison

Mémoires blessées
Festival
31 janvier — 11 février




« Quiconque domine est toujours héritier de tous les vainqueurs. Tous ceux qui jusqu’ici ont remporté la victoire participent à ce cortège triomphal où les maîtres d’aujourd’hui marchent sur les corps des vaincus. »


Walter Benjamin
Thèses sur le concept d’histoire, 1942







Consulter le programme au format pdf.

En Savoir +
Fait Maison

La mémoire vivante d’un monde à transmettre, encore et encore

Le 31 janvier, Mémoires blessées fera sa toute dernière apparition. Depuis 2009, ce festival «  made in Saint-Gervais » place sur le devant de la scène, au moyen de rencontres, d’expositions, de projections et parfois de spectacles, les destinées de femmes, d’hommes et de communautés que les courants dominants de l’Histoire relèguent à l’arrière-plan. La programmation de l’édition 2017, neuvième et ultime du nom, condense en quelque sorte l’esprit de la maison : l’ouverture salvatrice sur l’ailleurs, la réflexion nécessaire sur l’ici, la confrontation des langues, des générations, des idées et des disciplines sous un même toit.

Au menu : des étapes au cœur de l’Albanie et des Comores, la poursuite du dialogue avec le Sahara occidental et la Hongrie, une installation sonore et vidéo autour des quarante ans de la « loi Veil » pour le droit à l’avortement, un dialogue imaginaire entre Léon Blum et Georges Mandel en pleine Seconde Guerre mondiale et une adaptation du « Rapport Bergier », le célèbre document historique plaçant la Suisse face à ses responsabilités après le nazisme.


Hors scène

Les résidents de Saint-Gervais
sur le site web du théâtre





En Savoir +
Hors Scène

Les bonnes résolutions des résidents de Saint-Gervais

Jouer dans un spectacle en alexandrins ? Lire les œuvres complètes du dernier prix Nobel de littérature ? Venir voir tous les spectacles à l’affiche de Saint-Gervais ? Ils sont une vingtaine, jouent, dansent, écrivent des spectacles, donnent des ateliers, participent à la vie de la maison. On a demandé aux résidents de Saint-Gervais quelles étaient leurs bonnes résolutions pour 2017. Florilège.


« Faire le séquençage de mon génome, pour voir si je n’aurais pas par hasard du sang viking ou aborigène » (Ludovic Payet).


 « Pas un jour sans une ligne – lue, écrite, tracée, parcourue, jouée, chantée, dansée – fût-elle brisée » (Samizdat — Lara Khattabi et Jonas Lambelet).


« Écrire à la main ? » (Anna Lemonaki).


« Voir tous les spectacles de Saint-Gervais » (Ahmed Belbachir).


« Devenir directrice de Saint-Gervais » (Claude-Inga Barbey).


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Pendant ce temps

du côté des résidents de Saint-Gervais

Karim Bel Kacem fait un tabac à Paris avec Gulliver à La Colline – Théâtre national. Deux interviews sur les ondes de France Culture racontent cette aventure, ici et ici. Parallèlement, on apprend par La Tribune de Genève que le distributeur de couvertures mis sur pied par le résident de Saint-Gervais en lien avec la HEAD et la HETS sera repris à Lausanne et à Paris.

À signaler encore, un bel article de L’Humanité sur le spectacle Murs, coécrit par Jérôme Richer, dont la tournée reprendra en mars au Théâtre Jean Vilar à Bourgoin-Jallieu.

Photos: Couverture © DR, Billet signé © Nora Rupp, Fait maison © Norman H. Gershman, Hors scène © Isabelle Meister.