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Coup de cœur du public en cette fin d’année, La damnation de Faustino entre dans ses dernières soirées de représentation. Pressez-vous à Saint-Gervais jusqu’au samedi 19 décembre pour assister à la fête concoctée par Claude-Inga Barbey et ses désopilants acolytes. On y danse, on y chante, on y parodie, on y espère, on y croit, on y rit et on s’y met à plusieurs pour tromper la peur… Dans un autre registre, Face à elle a fait l’objet du coup de cœur de TV5 Monde. L’occasion de rappeler que l’exposition photographique de Denis Ponté vit elle aussi ses dernières heures : on peut la visiter librement jusqu’au dimanche 20 décembre.
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La Lettre s'en va pour deux semaines sous les tropiques. Rendez-vous le jeudi 7 janvier pour continuer à célébrer le mot, qui, ici comme ailleurs, est crié, proclamé, chanté, murmuré, déclamé, répété, dialogue, dispute, mémoire, rime, inutile, essentiel, art.
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Collectif
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Angélica Liddell ouvrira l’année 2016
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Quels sont les artistes que vous ne rateriez pour rien au monde ? Angélica Liddell devrait en faire partie. La corrosive et stupéfiante Catalane n’a plus fait vibrer le public de Saint-Gervais depuis octobre 2013 (elle présentait alors une création sur la Chine, Ping Pang Qiu). Pour débuter l’année 2016 du bon pied, la maison a invité l’artiste à présenter un solo, Te haré invencible con mi derrota (« Je te rendrai invincible par ma défaite »), initialement crée en 2010 mais qui n’a jamais été montré en Suisse.
Hommage à la violoncelliste britannique prodige Jacqueline du Pré,
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tragiquement décédée en 1987 d’une sclérose en plaque, Te haré invencible con mi derrota cultive malgré la gravité de son sujet « un goût pour le paradoxe, une force d’imprécation où l’humour surgit de façon inattendue » (Libération).Un morceau de bravoure (au propre comme au figuré) « qui ravira ceux qui aiment l’univers de la créatrice d’Atra Bilis et qui veulent remonter à sa source » (Théâtre du Blog).Coup d’envoi le 19 janvier. En attendant, on se rabattra sur Via Lucis, le recueil de textes de Liddell qui vient de paraître aux Solitaires intempestifs.
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Mémoires blessées 8 dévoile son programme
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Depuis maintenant huit ans, la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité (27 janvier, jour de la libération du camp d’Auschwitz) marque le retour à Saint-Gervais de la manifestation Mémoires blessées. Durant six semaines, spectacles, expositions, projections et tables rondes servent de caisse de résonance à celles et ceux dont l'histoire a été niée, oubliée, tragiquement passée sous silence.
En 2016, les mouvements de population sont au cœur de Mémoires blessées : Valentine Sergo rejoue le calvaire sans fin des requérants d’asile genevois (Au bord du monde), Karim
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Bel Kacem monte une exposition centrée sur la communauté Rom avec des étudiants en art et en travail social (Force de frappe), Agostino Pacciani présente une exposition nomade destinée à évoluer au gré des visites (Un monde migrant), Carlo Brandt donne corps à la parole d’un miraculé d’Auschwitz (Je reviendrai), le grand auteur autrichien Peter Turrini nous emmène sur les routes d’un XXe siècle qu’il a traversé de part en part (C’est la vie) et les spécialistes de la question du Sahara Occidental se réunissent en table ronde. Davantage de détails dans le programme complet, ainsi que dans votre Lettre dès la rentrée.
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Crédits photos :
Première loge © Isabelle Meister,
Billet signé © DR,
Fait maison © Susana Paiva,
Hors scène © Isabelle Fournier
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