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« J’avais envie d’écrire un spectacle drôle, un spectacle festif pour Noël ! », racontait l’autre jour Claude-Inga Barbey au journal télévisé. La damnation de Faustino arrive au terme de sa deuxième semaine de représentation. Plus qu’une poignée de soirs pour voir Patrick Lapp en patron diabolique de compagnie d’assurance,  Rémi Rauzier en Tino Faust, Doris Ittig en ancienne coiffeuse qui parle à ses souliers, Séverine Bujard en tragédienne qui broie du noir et Yvonne Städler en ballerine aphone… Sans oublier la directrice d’EMS, la psychanalyste autrichienne et la mystérieuse Miss Sanagol 2015, toutes jouées par Claude-Inga Barbey. Une heure quarante de rires et de chaleur humaine, entre revue et boulevard métaphysique.

Revivez la semaine de Claude-Inga Barbey dans La grande lessive et au journal télévisé sur la RTS.

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« Il y a trois ans, quand j’ai commencé à monter le projet, j’étais convaincu que cette exposition serait vraiment dans l’actualité. Aujourd’hui je pense qu’elle le sera sans doute encore pour quelque temps » (Denis Ponté dans Le Courrier à propos de l’exposition Face à elle, à voir encore jusqu’au 20 décembre).

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par Daniel Vuataz
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Trois bonnes raisons de venir voir La damnation de Faustino

La comédie écrite, mise en scène et interprétée par Claude-Inga Barbey se joue encore jusqu’au 19 décembre. Elle parle de la responsabilité des compagnies d’assurance dans nos peurs quotidiennes, mais aussi de Noël et des raisons d’y croire. Voilà trois excellentes raisons de venir voir de plus près.

1. Parce que Claude-Inga Barbey touche juste quand elle parle à la télé de « marché de la peur » : « Vous ne pouvez plus regarder un film, sans que ça soit sponsorisé par une de ces compagnies d’assurances privées. » Si elle savait que l’émission dans laquelle ont été prononcés ces mots a pour partenaire principal… une grande société d’assurance.

2. Parce que même inquiète, Claude-Inga Barbey reste tranchante d’humour. On en veut pour preuve cette scène dans laquelle Patrick Lapp joue une assistante au suicide tentant de convaincre une patiente en proie au doute… (les amateurs du cinéma de Lionel Baier apprécieront le clin d’œil à La Vanité, avec le même Lapp).

3.  Parce qu’à la fin, l’espérance terrasse la peur. Et qu’à titre personnel (on l’apprend aussi à la télé),  Claude-Inga Barbey trouve son salut « de plus en plus dans le moment présent – comment dirait Rosette Poletti : un verre de rouge, le sourire de ma petite-fille, un jour de neige à cinq heures du matin… »

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Pour Noël, offrez une anecdote à Zoé Cadotsch !

Quelqu’un a dit un jour qu’une anecdote nous en apprenait plus sur un homme que tout un volume de biographie… Il était donc temps que ces « récits de petits faits curieux », longtemps dépréciés et uniquement réservés aux tables des bistrots, possèdent leur Centre International d’Archivage. Situé en pleine Genève, le CIAA a été inauguré l’année passée par l’artiste Zoé Cadotsch. Hébergé physiquement à Saint-Gervais, il centralise de la matière en provenance du monde entier.

Si Zoé Cadotsch s’est mise en tête de rassembler ces petites perles de notre

quotidien, ce n’est pas uniquement pour la beauté du geste. Étymologiquement, une anecdote, c’est « ce qui n’est pas donnée au dehors », c’est-à-dire que son contenu n’est pas destiné à être rendu public ; il y a pourtant matière à théâtre ! Comment aider Zoé à récupérer un maximum de ces histoires pour le spectacle qu’elle présente le printemps prochain ? En offrant vos plus belles anecdotes au moyen de ce formulaire en ligne. Ou en les déposant physiquement à Saint-Gervais, dans la boîte aux lettres placées dans le restaurant La Réplique. Qu’importe le contenu.

Formulaire de participation
en ligne ici.
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Bonnard, votre théâtre dans
Le Routard !

« Genève, ville d’art et de culture. » A l’approche des Fêtes, voilà un cadeau à glisser sous votre éco-sapin en pot : le guide du Routard consacré à Genève. Paru il y a tout juste une année, ce parcours de la cité de Calvin quartier par quartier n’apprendra certes pas grand-chose aux habitants de longue date (qui savent déjà très bien que leur cité « est l’une des dix villes les plus agréables à vivre au monde »), mais tenu entre les mains, l’ouvrage fait toujours son effet.

Question spectacles, on y rappelle évidemment que « Genève a toujours eu une relation compliquée avec l’institution théâtrale » avant

de préciser qu’« aujourd’hui, Genève fourmille de théâtres et de compagnies (institutions et salle alternatives confondues, une bonne trentaine), proposant ainsi une offre culturelle des plus variées ». Dans ce panorama, Saint-Gervais a droit à ses quelques lignes : « L’ancienne Maison des jeunes et de la culture de Saint-Gervais est devenue une institution marquante qui mêle expos, projections et spectacles avec un goût prononcé pour l’engagement, l’expérimental et les expressions culturelles pluridisciplinaires. » On n’aurait su mieux dire. Lors de la mise à jour, par contre, il faudra inclure La Réplique !



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Pendant ce temps...

… du côté des résidents de Saint-Gervais : Y a-t-il une star du X en chacun d’entre nous ? Pour le savoir, il faut courir ce jeudi soir 10 décembre à l’Usine à Gaz de Nyon pour la reprise de la pièce de Jérôme Richer Nous sommes tous des pornstars, (19h30). Les voyeurs s’abstiendront.

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Crédits photos :
Première loge © Isabelle Meister, Billet signé © Isabelle Meister,
Fait maison © Laurent Nicolas, Hors scène © DR