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Ce sont des retrouvailles chaleureuses. Le retour de quelqu’un que le public aime. Depuis sa mise en scène de Jean la Chance de Brecht en 2012, Jean-Louis Hourdin n’était plus revenu à Saint-Gervais. Dès mardi il sera là, nous enchantant, nous dérangeant, nous poussant allègrement du rire aux larmes. Car c’est dans ces registres qu’excelle celui qui se préfère « chef de troupe » plutôt que metteur en scène, qui fait des « cabarets forains et politiques » plutôt que des pièces et qui, en guise d’assistants, s’entoure de « compagnons ». Vous reprendrez bien un peu de liberté… ou comment ne pas pleurer ? met en confrontation les mots de Marivaux et ceux de Naomi Klein. Avec cette promesse : « Gageons que les Grecs de fantaisie échoués par Marivaux sur son Île des Esclaves découvriront avec sidération ces histoires des temps futurs qui font notre réel. »

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L’exposition Fragments autour du génocide des Arméniens prend fin ce dimanche 25 octobre. L’occasion d’une dernière discussion publique, ce jour-là, à 18h, avec Gilles Soulhac et Sarkis Shahinian. En parallèle, l’artiste Alina Mnatsakanian projettera son « monument éphémère » One person died dans l’enceinte de la maison.

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par Daniel Vuataz
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Quand Jean-Louis Hourdin rencontre Claude-Inga Barbey

« Au Théâtre Saint-Gervais, il se passe, chaque jour et encore, quelque chose de nouveau. » Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le directeur. Avant Noël, la maison accueille par exemple deux spectacles fort attendus. Et très différents. D’un côté, Vous reprendrez bien un peu de liberté, « spectacle carnavalesque terrible sur le monde d’aujourd’hui » de Jean-Louis Hourdin ; de l’autre, La damnation de Faustino, « comédie d’enfer » de Claude-Inga Barbey. D’un côté, le télescopage de deux livres distants de trois siècles ; de l’autre, un texte original ; d’un côté, un immense chef de troupe, de l’autre,

une figure majeure de la scène suisse.

Jeux de miroirs ? Car les points communs ne manquent pas. Dans les deux cas, il sera question… de diable. Pour Hourdin, c’est l’ultralibéralisme, démon qui creuse les inégalités entre les hommes et en fait des esclaves ; pour Barbey, c’est l’ultrasécuritarisme, ses contrats d’assurance et son marché de la peur. Et puis, dans un cas comme dans l’autre, il y a cette faculté merveilleuse d'inviter le public à partager une expérience unique. Deux pièces populaires et savantes, identiquement communicatives.

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Trois excellentes raisons de courir au spectacle de Jean-Louis Hourdin

Mardi prochain, c’est la Première du nouveau spectacle de Jean-Louis Hourdin ! Et c’est peu dire qu’il est attendu. Oui, le « chef de troupe » français, auteur en cinquante ans d’une septantaine de mises en scène, ami de Jean-Paul Wenzel, Michel Deutsch, Gérard Guillaumat et tant d’autres, admirateur de Karl Valentin, Boby Lapointe, Albert Cohen, Brassens ou Brecht, est assurément l’un des maîtres actuels du cabaret politico-poétique et du théâtre pour tous. Si cela ne suffit pas, voilà trois bonnes raisons pour vous convaincre de venir voir Vous reprendrez bien un peu de liberté… ou comment ne pas pleurer ?

1. Parce que pour le prix d’une pièce, vous en aurez deux ! Le spectacle juxtapose habilement L’Île des esclaves de Marivaux et La stratégie du choc, un essai de Naomi Klein.

2. Parce personne n’a encore vu cette pièce : Jean-Louis Hourdin et sa troupe nous font l’honneur de créer le spectacle en Première à Saint-Gervais avant leur tournée en France.

3. Parce que, quand dans le descriptif d’un spectacle, il y a les mots « liberté », « cirque », « utopie », ou « renversement », ça ne peut que donner envie de courir au théâtre.

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La semaine prochaine, c’est la Fête du Théâtre

Chaque année à la fin octobre, les théâtres genevois se mettent à bouillonner… Du mardi 27 octobre au dimanche 1er novembre, la troisième Fête du Théâtre battra son plein ! Vous voulez découvrir les coulisses de votre théâtre favori ? Assister à des projections, des performances, des spectacles, faire des rencontres en tous genres ? La Fête du Théâtre, c’est avant tout la vôtre. Depuis cette année, Neyda Paredes, Imanol Atorrasagasti et Margarita Gingins, les trois têtes pensantes de la manifestation, sont résidentes de Saint-Gervais. Pas étonnant que la maison soit particulièrement à la fête. Focus sur ce qui vous attend :

— Durant quatre jours au rythme de deux films par soir, Neyda Paredes et Philippe Macasdar vous proposent d’arpenter les frontières, bien plus poreuses qu’on ne le pense, du théâtre et du cinéma.

— Toute la journée du vendredi 30, Zoé Cadotsch se baladera dans son bureau mobile à la recherche de vos anecdotes pour alimenter son projet en cours.

— Samedi 31 : tour de Saint-Gervais en 80 minutes (15h) suivi par une rencontre avec Jean-Louis Hourdin dans la convivialité du café La Réplique (16h30), avant la représentation à 19h de sa pièce Vous reprendrez bien un peu de liberté... ou comment ne pas pleurer ?

Consultez le programme complet de la troisième Fête du Théâtre

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Pendant ce temps...

… du côté des résidents : Jérôme Richer prépare un spectacle-événement autour de Pasolini le vendredi 6 novembre. Ça aurait quelque chose à voir avec les 10 ans de sa première mise en scène et les 40 ans de la mort du cinéaste culte… On vous en dit plus la semaine prochaine !

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Crédits photos :
Première loge © DR, Billet signé © Gérald Schumacher / Nicolas Lieber,
Fait maison © DR, Hors scène © Neyda Paredes