La Lettre de Saint-Gervais
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Info au vol


Avis aux comédiennes et comédiens d’ici ! Comment, quand on vit dans l’une des villes les plus calmes du monde, peut-on se mettre à la place de personnes qui habitent l’un des endroits les plus compliqués de la planète ? Nanda Mohammad, comédienne syrienne établie au Caire, vient à Saint-Gervais pour donner le premier des trois Ateliers théâtre du monde prévus cette saison, à destination des professionnels de la scène. Atelier gratuit, inscriptions et informations ici.

Nous en parlions depuis longtemps. Vous en rêviez depuis toujours. Demain (17 novembre), Saint-Gervais devient vraiment un Grand Hôtel. L’invitation est inhabituelle, forte, intrigante : demain soir, venez au théâtre à 22h et sortez-en au petit matin ! Ça s'appelle La Chambre, la nuit (au 5ème étage avec Fabienne Abramovich, 4 personnes, complet) et La Nuit du Camp de base (au 7ème étage avec Carlo Brandt, 30 personnes), il y a des lits pour dormir, un petit déjeuner au réveil. Et un riche programme artistique entre les deux. Côté grande salle, dès mardi prochain : Claude-Inga Barbey et Doris Ittig vous font chavirer de bonheur à l’enseigne d’Agatha Christie, Christmas Pudding / Femme sauvée par un tableau, deux enquêtes théâtrales jouées le même soir (du 21 novembre au 2 décembre). Quant au Camp de base, il héberge le spectacle P.E.T.U.L.A. bye bye d’Anna Lemonaki le 7 décembre, pour une unique date.


Découvrez l'histoire du Grand Hôtel Saint-Gervais et de ses Nuits dans La Liberté et Le Courrier de novembre.


Billet signé

par Daniel Vuataz

La Chambre, la nuit
Fabienne Abramovich
17 novembre, de 22h à 7h
Complet

La Nuit du Camp de base
Carlo Brandt
17 novembre, de 22h à 7h
Prenez votre oreiller et votre duvet ! 
Lits de camp, petit déjeuner inclus

« C’est bien que, parfois, on se frotte les uns aux autres, qu’on se regarde les yeux dans les yeux, qu’on se (re)lâche un peu, non ? »


Philippe Macasdar, directeur

Billet Signé

La zone de confort

Le best-seller de l’automne prétend que « votre deuxième vie commence au moment où vous comprenez que vous n’en avez qu’une ». Ça vous inspire quoi ? Peut-être cela : il y a des invitations dont on aurait tort de penser qu’elles sont pour les autres… Voyez le tableau : le perron du Grand Hôtel Saint-Gervais, vendredi 17 novembre, 22h. L’heure à laquelle les pièces prennent normalement fin. Demain soir, des gens s’engouffreront pourtant dans le bâtiment. Il y aura de la lumière aux étages. Dans la pièce du 5ème réaménagée en confortable chambre à coucher, Fabienne Abramovich, chorégraphe et cinéaste, attendra 4 personnes, entre chien et loup puis jusqu’au bout de la nuit. Un peu plus haut, au 7ème étage transformé en bivouac collectif, Carlo Brandt et plusieurs de ses amis écrivains (Alain Bagnoud, Marie Gaulis, Mélanie Chappuis…) dévoileront un programme dense et fort. Un moment exceptionnel à vivre en commun dans ce Camp de base où l'alpinisme et le théâtre font si bon ménage. Au petit matin, quand les rayons du soleil ricocheront sur les toits de la ville, vous vous direz que vous avez bien fait de saisir cette chance. C’est demain soir.


Fait maison

Agatha Christie, Christmas Pudding / Femme sauvée par un tableau
21 novembre — 2 décembre
Claude-Inga Barbey et Doris Ittig

« Je vais tenter de vous expliquer ce soir la raison pour laquelle, en 1926,  j’ai disparu de la… la… comment dites-vous ? De la circulation… ? J’espère pouvoir compter sur votre discrétion à ce sujet n’est-ce pas ? Même si vous conduisez à droite, vous les  continentaux... »


Agatha Christie

Fait Maison

Claude-Inga Barbey et Doris Ittig puissance deux

« Regardez nos vies d’en haut, la dramaturgie est tellement bien foutue, Dieu est un romancier génial! » Pas de doute, Claude-Inga Barbey (ici dans L’Illustré) sait reconnaître une bonne histoire quand elle en voit une. Celles qu’elles vont vous raconter dès la semaine prochaine avec Doris Ittig en sont de parfaits exemples. Oui, celles, car les inséparables comédiennes ont décidé de présenter non pas un mais deux textes, pour une soirée riche en émotions et en rires. L'un des volets de l’histoire, Agatha Christie, Christmas Pudding, comble un « blanc » de la biographie d’Agatha Christie : en hiver 1926, la jeune Queen of Crime disparaît pendant 10 jours. Toujours irrésolu (elle dira ne se souvenir de rien), cet épisode réel inspire une confession fictive. Quand la fiction finit par dépasser la réalité, ou l’inverse… L'autre volet, Femme sauvée par un tableau, est un « clash des cultures » entre une guide de musée et une spectatrice accidentelle. Deux femmes trahies. Deux grandes actrices. La littérature et la peinture. Le théâtre puissance deux.


La Lettre de Saint-Gervais

Toute la saison, cette rubrique de La Lettre dévoile, décrypte et commente l’activité du Camp de base de Saint-Gervais

 

P.E.T.U.L.A. bye bye
7 décembre
Lena Kitsopoulou / Anna Lemonaki


À venir au Camp de base : Récits et mémoires d'ascension de et avec Carlo Brandt (ce soir, 16 novembre, dernière soirée !), Cinq dans tes yeux de et avec Ahmed Belbachir et Anna Budde, co-mis en scène par Philippe Macasdar (13 et 15 décembre), suivi par Drama… de et avec Jean-Luc Bideau (19 décembre)


Découvrez le programme détaillé des mois de décembre et janvier dans le Bulletin du Camp de base n°2

P.E.T.U.L.A. bye bye, la Grèce moderne dans tous ses états

Le cadre est unique. 7ème étage de Saint-Gervais : les cimes des Alpes et du Jura se laissent contempler par-dessus les toits de Genève. Le collectif d’architectes Galta y a dressé une structure scénique modulable à base de tubes, comme ceux qu’on utilise pour fabriquer les tentes. On y trouve aussi une buvette pour le ravitaillement, des lits de camp pour y passer la nuit. C’est le Camp de base de Saint-Gervais. Des artistes s’y succèdent toute la saison. Après la semaine de Carlo Brandt (encore ce soir et demain), c’est au tour d’Anna Lemonaki d’y présenter un spectacle, un soir seulement : P.E.T.U.L.A. bye bye. Une femme qui parle une langue poétique et crue. Une pilule au nom mystérieux. La Grèce moderne prise de convulsions. Un bouillonnant monologue écrit par une des stars du théâtre contemporain, la grecque Lena Kitsopoulou, repris et augmenté par Anna Lemonaki. Une « performance d'automédication expérimentale » bluffante signée par la résidente de Saint-Gervais.


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Pendant ce temps...

du côté de la Chambre

Vous connaissez Istanbul ? Un pied en Orient, l’autre en Occident. La ville aux milles histoires, aux milles destinées. Figurez-vous qu’au 5ème étage de Saint-Gervais, dans la seule et unique Chambre du Grand Hôtel, un morceau de la métropole cosmopolite a été reconstitué. Une chambre du Pera Palace, pour être précis, légendaire institution stambouliote qui a vu passer durant des siècles la caravane des hommes et des femmes les plus célèbres du monde. Un certain nombre d’objets perdus resurgissent aujourd’hui dans les mains du tout dernier pensionnaire de l’hôtel : le revolver de Goebbels, le stylo Mont-Blanc de Duras, la colleuse de films Super 8 d’Hitchcock, un bout de moquette ensanglantée lié à Agatha Christie… « Vous êtes les derniers. Visiteurs. Bienvenue dans ma tête. Mon crâne vous est ouvert. » Qui vivra Pera !, de et avec Philippe Macasdar, c’est tous les mercredis et jeudis après-midi jusqu’au 14 décembre, à 17h.

Photos: Couverture © Steeve Iuncker, Billet signé © DR, Fait maison © Anne-Laure Lechat, Camp de Base © DR