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2. Scène internationale et théâtre des langues
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Arabe, grec, hongrois, comorien, albanais, anglais, français bien sûr… Les langues qui résonneront dès septembre à Saint-Gervais transportent des dizaines d’histoires. Saint-Gervais accueille tout d’abord la franco-norvégienne Caroline Bergvall dans le cadre du Festival de la Bâtie, avec une œuvre méconnue en Suisse. Le théâtre hongrois, foyer historique du théâtre européen, aujourd’hui en crise, fait l’objet de deux « arrêts sur histoire » au cours de la saison. Soeuf Elbadawi et Jérôme Richer joignent leurs voix pour
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parler des Comores et du drame migratoire qui s’y joue. Des cinéastes, photographes et musiciens sahraouis présentent leurs démarches à trois moments de la saison. Lena Kitsopoulou atterrit d’Athènes avec son dernier opus, formidable explosion pour deux personnages et canapé. Côté scène française, il ne faudra manquer sous aucun prétexte le passage de la troupe du Théâtre Permanent de Gwenaël Morin : leurs quatre Molière revisités mettent le feu aux poudres partout où ils passent…
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3. Manifestations à dimension sociétale
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De quoi Genève est-elle le nom ? Cette question irrigue la programmation de Saint-Gervais depuis plus de vingt ans. En 2016-2017, les manifestations Ici c’est ailleurs et Mémoires blessées poursuivent l’exploration des spécificités de cette ville, de son histoire, de son rapport au monde à la fois merveilleusement stimulant et déstabilisant. « Il faut plus que jamais favoriser l’émergence d’une pensée nourrie par les apports de l’étranger », répète Philippe Macasdar. Genève se décline donc sous toutes les formes au fil des mois. Elle est
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le personnage principal d'un projet de Ruedi Baur, fédérateur hors norme qui prépare une exposition sur la possibilité d'un design civiquement responsable. Les écrivains liés à Genève sont fêtés lors d'une soirée-lecture placée dans L'œil du cyclone. Salam Yousry importe du Caire ses méthodes de création participative et improvisée, Jean Mohr ouvre l’album photo de Saint-Gervais, José Lillo donne une lecture de son Rapport Bergier, l’Université populaire albanaise parle des héros de là-bas et des racines d’ici.
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Crédits photos :
Première loge © DR,
Billet signé © Myrto Apostolidis,
Fait maison © Alban Kakulya,
Hors scène © Blerta Kambo
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