Saint Gervais Genève – Le Théâtre Si cette newsletter ne s'affiche pas correctement, cliquez ici twitter facebook
La Lettre
Première loge image

Une saison touche à sa fin, une autre se lève. Le soleil s’est fait une place de choix sur la nouvelle affiche de Saint-Gervais ! « C’est un processus sans fin, heureusement », commente Philippe Macasdar au moment de présenter ses choix pour la rentrée. Cette édition 2016-2017 qui pointe à l’horizon est l'avant-dernière du directeur. En 1994, son projet pour Saint-Gervais se fondait sur trois grands axes : résidences et créations / scène internationale et théâtre des langues / manifestations à dimension sociétale. On peut affirmer aujourd’hui que ces trois « lignes » n’ont pas bougé mais se sont tressées les unes aux autres et se sont renforcées avec les années. Pour sa dernière édition estivale, La Lettre vous invite à passer en revue la programmation 2016-2017 au gré de cette triple vision.

Découvrez la saison 2016-2017 sous la plume de Katia Berger (La Tribune de Genève) et d'Alexandre Demidoff (Le Temps)

séparation1
L'info au vol
séparation2

La saison 2016-2017 se visionne aussi en un clin d’œil dans le court-métrage signé Christophe Billeter. Quant à La Lettre, elle revient pour une nouvelle saison le jeudi 15 septembre. Merveilleuses vacances à toutes et à tous !

megaphone
Billet signé image

1. Résidences et créations

­Les créations d’artistes en résidence occupent la part du lion de la programmation 2016-2017. Émilie Charriot et Karim Bel Kacem, deux jeunes metteurs en scène dont le talent et la reconnaissance vont grandissants, présentent chacun un spectacle très attendu. Le début du compagnonnage avec Véronique Doleyres et Jean-Baptiste Roybon réserve une traversée mémorable de Genève et de ses habitants au fil d’une « Ligne » qui laissera des traces. Jean-Louis Johannides et Vincent Coppey, deux « anciens »,

mijotent une pièce délectable. Saint-Gervais coproduit pour la première fois les spectacles d’Ahmed Belbachir et de Matteo Zimmermann, deux figures remarquables de la scène romande. Claude-Inga Barbey et Doris Ittig réservent une surprise d’humour et de tendresse dans les couloirs de l’exposition photographique de Jean Mohr. Et deux grands artistes liés à l’histoire même de Saint-Gervais font leur retour avec une pièce chacun : Marielle Pinsard et Oscar Gómez Mata.

megaphone
 
Fait Maison Pic

2. Scène internationale et théâtre
des langues

Arabe, grec, hongrois, comorien, albanais, anglais, français bien sûr… Les langues qui résonneront dès septembre à Saint-Gervais transportent des dizaines d’histoires. Saint-Gervais accueille tout d’abord la franco-norvégienne Caroline Bergvall dans le cadre du Festival de la Bâtie, avec une œuvre méconnue en Suisse. Le théâtre hongrois, foyer historique du théâtre européen, aujourd’hui en crise, fait l’objet de deux « arrêts sur histoire » au cours de la saison. Soeuf Elbadawi et Jérôme Richer joignent leurs voix pour

parler des Comores et du drame migratoire qui s’y joue. Des cinéastes, photographes et musiciens sahraouis présentent leurs démarches à trois moments de la saison. Lena Kitsopoulou atterrit d’Athènes avec son dernier opus, formidable explosion pour deux personnages et canapé. Côté scène française, il ne faudra manquer sous aucun prétexte le passage de la troupe du Théâtre Permanent de Gwenaël Morin : leurs quatre Molière revisités mettent le feu aux poudres partout où ils passent…

megaphone
 
Image Hors Scène

3. Manifestations à dimension sociétale

De quoi Genève est-elle le nom ? Cette question irrigue la programmation de Saint-Gervais depuis plus de vingt ans. En 2016-2017, les manifestations Ici c’est ailleurs et Mémoires blessées poursuivent l’exploration des spécificités de cette ville, de son histoire, de son rapport au monde à la fois merveilleusement stimulant et déstabilisant. « Il faut plus que jamais favoriser l’émergence d’une pensée nourrie par les apports de l’étranger », répète Philippe Macasdar. Genève se décline donc sous toutes les formes au fil des mois. Elle est

le personnage principal d'un projet de Ruedi Baur, fédérateur hors norme qui prépare une exposition sur la possibilité d'un design civiquement responsable. Les écrivains liés à Genève sont fêtés lors d'une soirée-lecture placée dans L'œil du cyclone. Salam Yousry importe du Caire ses méthodes de création participative et improvisée, Jean Mohr ouvre l’album photo de Saint-Gervais, José Lillo donne une lecture de son Rapport Bergier, l’Université populaire albanaise parle des héros de là-bas et des racines d’ici.

megaphone
Le programme Abonner un ami facebook Saint Gervais Genève Le Théâtre
Les archives de La Lettre Se désabonner twitter

Crédits photos :
Première loge © DR, Billet signé © Myrto Apostolidis,
Fait maison © Alban Kakulya, Hors scène © Blerta Kambo