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es semaines se suivent mais ne se ressemblent pas à Saint-Gervais. Voyez seulement : après l'ouverture récente du café-restaurant La Réplique et l'installation dans les étages du nouveau Centre International d'Archivage d'Anecdotes, la maison accueille l'exposition exceptionnelle d'un caricaturiste syrien de renom, Hani Abbas, qui présente ses « dessins pour la paix » sur trois étages. Pendant ce temps, au 7e étage, Joël Maillard déroule une moelleuse moquette pour les quatre derniers jours de son
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Help ! Frères ennemis, la pièce-choc de Claire Audhuy créée dans un camp de réfugiés palestiniens, a besoin de vous. Ce sera l'un des points forts de l'hiver, mais pour soutenir la venue de ce projet essentiel, un appel à financement participatif est lancé ce jeudi 11 décembre sur la plateforme We Make It, dès 18h et pour une durée de 30 jours. Pour participer, cliquez ici.
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spectacle Ne plus rien dire, petite merveille de mise en scène et d'intelligence. Il y en a pour les papilles, la mémoire, les yeux, les oreilles et la tête en ce moment. Et décembre ne fait que commencer…
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L'expérience Ne plus rien dire
par Daniel Vuataz
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Samedi soir. Les spectateurs prennent place en cercle sur la trentaine de chaises en bois disposées sur la moquette neuve – odeur si évocatrice, presque nostalgique – de la salle Isidore Isou, tout en haut de la maison. Genève by night, le vent d'hiver contre les vitres, la lumière qui se tamise… La pièce a-t-elle commencé ? Les discussions ne se laissent entendre qu'à voix étouffée. Une femme (Joëlle Fontannaz) prend la parole pour de bon. Le témoignage qu'elle apporte au « cercle de parole » que nous formons est à la fois terrible et fascinant…
On sait, lorsqu'on se rend à un spectacle de Joël Maillard, « artiste de la mélancolie séduisante » (Tribune de Genève), que l'expérience sera intense. C'est que l'auteur et metteur en scène lausannois crée depuis quelques années des spectacles aux formes les plus inattendues : « performance photographique » (Les mots du titre), « pièce à écouter seul couché dans le noir » (Rien voir), « slogans à lire autour d'une table » (Rien à faire) ou « expérience de montage collectif » (Pas grand chose plutôt que rien). Ne plus rien dire ne fait pas exception. On en ressort secoué. C'est la puissance du texte. Mais pas uniquement. Allez-y, plus que quatre soirs pour tenter l'expérience !
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Jusqu'au 13 décembre
Ne plus rien dire
Joël Maillard / SNAUT
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Expo : les dessins d'Hani Abbas pour la paix
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U
n bon dessin vaut mieux qu'un long discours… Depuis lundi, les murs de Saint-Gervais sont garnis de cartoons détonants : des bombes de papier relayées par les journaux du monde entier pour faire exploser la barbarie humaine. Celle du conflit syrien, en l'occurrence. L'une de ces caricatures a fait le tour de la planète : on y voit, au milieu d'une rangée de bottes militaires, un soldat briser la ligne pour humer la petite fleur rouge de la révolution… Son auteur, le Syrien Hani Abbas, vient d'être récompensé pour son engagement en faveur de la démocratie et son combat pour la liberté d'expression par la Fondation Cartooning for peace 2014, un prix fondé en 2006 par Kofi Annan et le dessinateur Plantu.
Exilé forcé à Estavayer-le-Lac depuis 2013, Hani Abbas continue à défier, par dessins interposés, le régime de Bachar el-Assad. Exposés sur le quai Wilson en mai et juin derniers avec les œuvres d'autres caricaturistes du monde arabe, les dessins d'Abbas sont à (re)découvrir librement, durant les heures d'ouverture de Saint-Gervais, jusqu'en février 2015.
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Jusqu'au 8 février 2015
Hani Abbas – Exposition de soutien aux victimes du conflit Syrien
Entrée libre
Avec le soutien de l'Union des Organisations Syriennes de Secours Médicaux (UOSSM-Suisse) et de l'association Wake Up Genève.
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