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ne centaine de gros escargots affairés sur leurs feuilles de laitues. Des blattes qui patientent au soleil du 6e étage dans des boîtes en carton. Dans la cour, deux petits chiens dociles dans les bras de leur dresseur. Une moto Suzuki jaune dans le garage. Des gens qui causent en espagnol dans les couloirs. Une tortue sous un bras. Les techniciens qui courent. Et puis, dans la
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Déjà essayé La Réplique, le nouveau café-restaurant de Saint-Gervais ? On y mange (et bien !) du lundi au samedi, dès 7h30 et jusqu'à plus faim. Le chef vous attend !
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grande salle, quatre violonistes en demi-cercle révisant leur Beethoven pendant qu'une immense statue de toutou en carton glacé est poussée sur la scène… Pas de doute : Rodrigo García est dans la maison ! Côté spectacle, ça s'appelle Daisy, ça vous laisse « une inquiétude impressionnante et quelques éclats de rire » (Pierre Lepori), ça se joue jusqu'à samedi. Et, bonne nouvelle, il reste encore quelques places ! Tentez l'expérience García…
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Merci Rodrigo García !
par Daniel Vuataz
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Hier soir au café-restaurant La Réplique, quelques minutes après la Première de Daisy, vous pouviez voir Rodrigo García assis à une table, seul devant une assiette de tapas. Pull à capuche, lunettes rondes, silencieux au milieu de la foule des spectateurs, le metteur en scène et nouveau directeur du Centre Dramatique National de Montpellier ressemblait à un garçon égaré.
De l'enfance, de la perte de l'innocence, il est beaucoup question dans Daisy, pièce coup de poing qui vous fait passer du fou rire à l'indignation en un frémissement d'élytre de blatte. Sur scène, au milieu d'une véritable ménagerie, les formidables Gonzalo Cunill et Juan Loriente alternent les monologues tarantinesques où les sujets les plus graves (l'usure du couple, le désespoir intime, l'immense vide de notre société de consommation, l'utilité de l'art…) comme les plus futiles (on vous laisse la surprise !) sont poussés loin, très loin. Ce sont les mots qui éclatent au cœur de Daisy, les mots et leurs sons, leurs sens, si importants et dérisoires à la fois. Il n'y en a qu'un seul qui me vient à l'esprit, pourtant, aujourd'hui : merci ! Merci, Rodrigo García, de parler si bien du monde dans lequel, tous, tant bien que mal, nous tentons de vivre.
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jusqu'au 15 novembre
Daisy
Rodrigo García
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Michel Voïta et Joël Maillard ont quelque chose à vous dire
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C
'est quoi la suite ? Dès la fin du mois de novembre, juste avant le banquet de fin d'année de tg STAN, deux pièces aussi différentes que singulières arrivent à Saint-Gervais. Leur point commun ? Elles ont quelque chose à vous dire.
C'est d'une évidence toute littéraire chez Michel Voïta : la tournée à succès de Dire Combray fait halte dans la maison du 25 au 29 novembre. En deux mots ? Marcel Proust et sa Recherche du temps perdu comme vous ne les avez jamais… entendus ! L'Illustré a adoré : « Sans l'avoir vu passer, soixante minutes et quelques plus tard, on a posé la joue sur la joue de l'oreiller, […] goûté au thé qui accompagne la célèbre madeleine. Tirée de son extraordinaire rêve éveillé, la salle acclame le comédien, voudrait que ça ne s'arrête pas déjà ; plusieurs se réjouissent de relire enfin Proust, autrement, éclairés. »
C'est tout aussi alléchant du côté de Joël Maillard, qui nous promet, lui, de Ne plus rien dire du 2 au 13 décembre. S'inscrivant dans la continuité de son « cycle des riens » inauguré en 2012, ce « monologue pour un cercle de parole » s'annonce à la fois intime, profond et marquant. Pour le moment, on ne vous en dit pas plus…
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25 - 29 novembre
Dire Combray
Marcel Proust / Michel Voïta / Théâtre Adélie
2 - 13 décembre
Ne plus rien dire
Joël Maillard / SNAUT
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À VENIR |
À L'AFFICHE
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25 - 29 novembre
Dire Combray
Marcel Proust / Michel Voïta / Théâtre Adélie
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jusqu'au 15 novembre
Daisy
Rodrigo García
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