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Vous y étiez ? Hier soir, c'était la Première de Trop frais !, un spectacle du Ressemblement qui propulse sur la scène de Saint-Gervais huit comédiens de vingt ans qui parlent, avec humour, légèreté, sérieux et fantasmes de leur quotidien. L'occasion pour le théâtre de « booster » sa page Facebook, qui vivra au rythme de la jeunesse pendant ces quinze prochains jours. Faites aussi un tour sur la page perso des comédiens. Et puis surtout, lâchez vite cet écran et venez voir Trop frais ! en chair et en os.

 
 
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  Guillemets1 Le « made in Saint-Gervais » s'exporte à merveille. En ce moment, et jusqu'au 21 janvier, La Chinoise 2013 de Michel Deutsch se joue à la Maison de la Culture de Bobigny. « D'une rare fraîcheur », titre
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  Las Vanitas et les mystères du théâtre

Daniel Vuataz,
rédacteur à St-Gervais


Il y a une pièce qui se répète actuellement au 6ème étage de Saint-Gervais. Las Vanitas, c'est son titre. Polysémique d'emblée : on peut penser aux vanités de l'histoire de l'art. A un gang d'arrogants hispanophones, éventuellement.

J'ai essayé de savoir. En… vain. « Il ne faut pas révéler le contenu de la pièce, ça risque de la tuer ! », m'a prévenu Marion Duval, co-autrice avec Florian Leduc de cette intrigante création. Sur Internet, la description est donc volontairement mystérieuse. Qu'apprenons-nous ? Qu'il s'agirait d'une pièce montrant plusieurs individus sur scène. Bien. Ces individus auraient de la peine à savoir qui ils sont et comment se comporter en groupe. Une question plane au-dessus de Las Vanitas : celle de l'identité, individuelle et collective. Réflexive aussi, puisqu'au final, c'est le rapport au public qui est interrogé : « Comment et dans quelle mesure participons-nous de ce dont nous sommes spectateurs ? »

Labilité, inventivité, participation. Voilà donc la marque de fabrique de Chris Cadillac, la compagnie au sein de laquelle sévissent les deux auteurs et les six comédiens de Las Vanitas. Une pièce tellement mobile qu'elle évolue sans cesse, au gré des représentations : « Depuis sa création en 2011 et les premières représentations en Suisse (Lausanne, Neuchâtel) et en France (Nice, Cucuron, Paris, Caen), la pièce a beaucoup mûri », assure Marion Duval. « Mais elle nous échappe toujours, ce que nous apprécions ! »

Il faut laisser au théâtre son mystère. Et, pour lever le voile sur Las Vanitas, attendre le 11 mars.


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  Quatre occasions de se rafraîchir la mémoire


Qu'ont en commun un requérant tamoul du centre de Meyrin, un anonyme au barreau de la justice américaine, une jeune déplacée du camp congolais de Mugunga et le personnage d'un roman sans parole de Frans Masereel ? Ils témoignent tous de la difficulté, en n'importe quel lieu et n'importe quelle époque, de faire entendre sa voix dans les pires situations du monde moderne.

Ils sont également au cœur des événements programmés par Mémoires blessées, le rendez-vous annuel de Saint-Gervais qui veut combler ce silence. En janvier et février 2014, pour sa sixième édition, la manifestation fera la part belle aux récits rapportés.

Le voyageur et dramaturge québécois Philippe Ducros ouvrira la manifestation le 30 janvier avec un déambulatoire sonore et photographique intime qui nous confrontera, de l'embrasement africain au silence de l'Europe, à la réalité des exodes contemporains.

Valentine Sergo et la Cie Uranus superposeront dès le 3 février les témoignages des requérants d'asile du centre de Meyrin et les contes traditionnels des pays qu'ils ont quittés (voir la dernière édition de cette « Lettre »).

Dès le 6 février, ce sera au tour de Victor Ponomarev et Sophie Agnel (dirigés par Henri Jules Julien) de prêter leur voix, dans une adaptation du poème-fleuve Testimony de Charles Reznikoff, à tous les nantis et parias convoqués par la justice américaine entre 1895 et 1915.

Enfin, dès le 11 février, le Fanfareduloup Orchestra s'emparera, en images et musique, de l'histoire tragicomique du antihéros imaginé par Fans Masereel dans Mon livre d'heures, un « roman sans parole » du graveur et pacifiste flamand.

Quatre plongées dans les blessures d'individus dont la voix a été négligée par l'Histoire. Quatre occasions de mettre à jour notre mémoire collective.

Du 28 janvier au 15 février 2014

  Gabriel Arellano :
« Je suis un obsédé des mots ! »



Gabriel Arellano, à l'affiche de Trop frais ! jusqu'au 25 janvier, est un jeune homme très demandé. Au moment où nous publions ces lignes, il répond au téléphone à une journaliste de la Tribune de Genève. C'est que, jeudi soir à l'issue de la représentation, Gabriel restera sur scène et deviendra Anklature. Pour un concert de rap. Interview express.

La Lettre : Tu te produiras seul demain, sur scène ?
Gabriel : Non, je rappe avec Bastien Vallotton (alias Pauvre Coude), un MC confirmé de la scène genevoise et un ami. C'est lui qui sera aux instrumentations. Le concert devrait être intimiste. Il y aura les derniers morceaux de Bastien et certains de mes textes.

Pourquoi le rap ?
J'aime la profération, la parole scandée. Je suis un obsédé des mots.

Une bonne raison de venir te voir ?
Pour Bastien Vallotton ! Et pour découvrir un autre rap. Un rap que je qualifierais… d'inqualifiable.

Une référence, dans le rap ?
Brigitte Fontaine !

Y a-t-il un lien entre le rap et le théâtre ?
La parole proférée, évidemment. Et puis, ce sont deux moyens de se présenter au public sous un jour caricatural, de prendre de la distance avec les personnages incarnés. Pour, au fond, dévoiler à la fin qui on est vraiment.

Tu utilises souvent l'expression « Trop frais ! » quand tu rappes ?
Je me l'interdis !

Jeudi 16 janvier, à l'issue du spectacle
Concert de rap par Anklature et Pauvre Coude

 
  À L'AFFICHE   À VENIR  
 
 
 
  À l'affiche 14 - 25 janvier

Trop frais !
Le Ressemblement
  — Du 28 janvier au 15 février 2014
Mémoires Blessées 6e édition
Spectacles, expositions, films, concerts, tables rondes


— Du 26 février au 1er mars 2014
Mademoiselle Else
d'Arthur Schnitzler

tg STAN
  — Du 26 février au 1e mars 2014
Après la répétition d'Ingmar Bergman
tg STAN, Frank Vercruyssen
 

— Du 4 au 8 mars 2014
Scènes de la vie conjugale
d'Ingmar Bergman

tg STAN


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