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LA LETTRE Théâtre St-Gervais
Mégaphone
Première loge

Le Dom Juan remodelé de Christian Geffroy Schlittler suscite admiration, analyses et commentaires depuis une semaine à Saint-Gervais. Dans C'est une affaire entre le ciel et moi, l'édifice séculaire et séculier du donjuanisme est déconstruit puis rebâti en public, chaque soir, par la clique de L'agence Louis-François Pinagot. Entre Molière et Geffroy Schlittler, le sens s'est déplacé, le langage a évolué. Et les critiques en ont parlé. Les uns soulignent l'« hilarité » (Le Courrier), « l'amusement » et le « sens abouti de la déconnade » (La Tribune de Genève) de cette pièce « écrite en langage d'aujourd'hui » ; les autres évoquent un spectacle « fort », « diabolique » et « brûlant » (Le Temps) dans lequel le théâtre serait « lui-même mis en déroute » (Espace 2). Tous tombent d'accord pour dire qu'Elodie Bordas, « virtuose », « stupéfiante », « géniale », accomplit « un sacré morceau de bravoure » dans son rôle d'Elvire émancipée. « Des Dom Juan comme celui-ci, vous en verrez peu. » Venez vous faire votre propre idée !

Jusqu'au 18 avril, C'est une affaire entre le ciel et moi, L'agence Louis-François Pinagot, Christian Geffroy Schlittler



L'info au vol
L'info au vol
Guillemets1 Quarante jeunes comédiennes sont venues auditionner à Saint-Gervais. L'une d'elles deviendra Desdemona, l'épouse tragique d'Othello dans la nouvelle création d'Eric Salama, à découvrir la saison prochaine… Guillemets2

Le billet signé Fait maison Hors scène
Hors scène Fait maison Le billet signé
Les douze étapes sportives de Judith Depaule en Suisse

Daniel Vuataz,
rédacteur à St-Gervais

Ce lundi matin, Judith Depaule est installée au 4ème étage de Saint-Gervais, un casque audio sur les oreilles. A l'écran de son ordinateur, quatre vidéos passent en même temps. On y voit une jeune fille en combinaison synthétique sur un ponton, au bord du lac, en train de préparer son matériel de ski nautique. Une deuxième fenêtre montre l'athlète en plein entraînement. Une troisième facette de la mosaïque nous la présente dans son quotidien, lisant dans les transports publics. Sur la dernière pièce du puzzle, en plan fixe, la sportive d'élite se confie à la caméra : « Chez les hommes, le bateau fait du 58 km/h. Il ne dépasse pas les 53 km/h chez les femmes. »

Il s'agit, avec onze autres portraits de sportives suisses, de l'une des parties de l'exposition que la metteuse en scène met sur pied en ce moment. Le fil conducteur ? Les questions de genre, de stéréotypes et de discrimination chez les athlètes de haut niveau. Le média artistique ? La vidéo, moyen d'expression favori de Judith Depaule depuis ses premières pièces, à la fin des années 1990 : « Ce qui m'intéresse, c'est l'intentionnalité du regard, ce qu'un spectateur va choisir de regarder. » L'exposition sera, en même temps qu'un état des lieux de la scène sportive féminine suisse, une sorte de « volet helvétique » à Corps de femme, le triptyque européen conçu entre 2008 et 2012 par Judith Depaule et présenté dans un mois, pour la première fois en Suisse (voir La Lettre n° 11). « Ce soir, on va filmer du derby roller à Genève ! On a déjà du tir à l'arc, du skate, de la boxe, de la natation, du triathlon. Et même du tchoukball, un sport obligatoirement mixte ! » A découvrir dès le 6 mai.


Corps de femme
L'exposition – du 6 au 25 mai
Judith Depaule, avec l'aide de Gautier Fournier

Corps de femme
La trilogie – du 12 au 17 mai
Judith Depaule, Cie Mabel Octobre


Infos et réservations
Pierre Banderet : « Mercedes-
Benz W123
est une tragédie moderne »



Episode 7/10 de notre série autour de Mercedes-Benz W123, le polar de Marie Fourquet créé à l'Arsenic il y a un mois et présenté le 30 avril à Saint-Gervais. Cette semaine, entretien avec Pierre Banderet, qui incarne le père de Juliette, cette ado retrouvée morte au petit matin dans sa voiture…

L a Lettre : Dans Mercedes-Benz W123, le spectateur assiste à un polar psychologique décliné en trois partitions stylistiquement distinctes.
Pierre Banderet : Marie Fourquet a choisi de faire entendre trois voix (trois voies) qui sont différentes dans leur identité et dans leur fonction. Le viol et le meurtre de Juliette sont dits par le père, par le frère et par le policier chargé de l'enquête. Ce sont des motivations et des dénotations très différentes qui opposent ces personnages : la douleur / le déni / l'enquête, ou l'autorité paternelle / l'adolescence / la police, ou encore le tragique / le mensonge / l'information… Trois voix qui ne peuvent donc que résonner différemment dans leurs solitudes « monologiques ».

Le plateau de Mercedes-Benz W123 est dépouillé à l'extrême. Pourquoi ?
Le vide s'imposait. C'est à la fois le trou dans lequel on tombe et le désert dans lequel lancer les imprécations et ressasser son malheur. Rien pour s'abriter ni abriter le regard de qui regarde.

L'élément central de la pièce, c'est la voiture. Elle incarne le lieu du drame…
… Et pourtant on ne la voit pas dans le spectacle ! On la dit « équipée d'une cellule de sécurité en cas de choc », mais elle ne met pas à l'abri de cette tragédie moderne qu'est le fait divers.



Du 30 avril au 17 mai
Mercedes-Benz W123
Cie ad-apte, Marie Fourquet

Infos et réservations
Vous avez aimé et vous l'avez écrit : coup d'œil dans le livre d'or de Las Vanitas


Un joyeux bruit de foule a accompagné le départ de Las Vanitas à la fin du mois de mars – on parle encore, dans les couloirs de la maison, d'une ultime semaine d'anthologie avec salle comble et fêtes nocturnes sur la terrasse du 7ème étage ; après trois semaines de représentations et une montée en puissance, le petit livre rouge du théâtre regorge de messages (presque tous) enthousiastes adressés à l'équipe. De toute évidence, Las Vanitas n'a laissé personne indifférent. Aperçu des meilleures réactions.

« Je suis sans mots… Dire BRAVO ce serait nul. Dire que c'est le meilleur spectacle que j'aie vu depuis longtemps aussi. » /// « Voir mes propres réflexions dans la bouche d'autrui m'a mis UNE GROSSE CLAQUE. Merci de m'avoir fait vivre des émotions intenses. » /// « Sensations, étrangeté, on ne sait plus où ça va… On se perd. On rit. On se bouscule. M'enfin, j'en ai mal aux zygomatiques et JE ME SENS… MIEUX ? » /// « On ne sait pas où se mettre, mais on se sent à sa place. Bravo. » //// « Bravo pour nous avoir transportés au-delà de la scène, et QUEL JEU DE CORPS ! » //// « Excellentissime ! » /// « Ça m'a fait PEUR, mais j'ai bien aimé. » /// « Je n'ai qu'un mot à dire : bravo ! » /// « EXCELLENT ! Et pas que des cris mais aussi pas mal de réflexions et de remises en question. » /// « Très naturel et naturaliste aussi. UN GRAND MOMENT. » /// « Etrange, intense, original, inoubliable. » /// « Las Vanitas est le spectacle le plus fucké que j'aie vu jusqu'à maintenant !! » /// « Euh… Comment dire… Déroutant. JE VAIS BEAUCOUP Y PENSER je crois. Waouh. »



Pour retrouver toutes les productions de Chris Cadillac (Marion Duval et Florian Leduc), cliquez ici !
À L'AFFICHE À VENIR


À l'affiche 1er - 18 avril 2014
C'est une affaire entre le ciel et moi
L'agence Louis-François Pinagot, Christian Geffroy Schlittler
 
30 avril - 17 mai 2014
Mercedes-Benz W123
Cie ad-apte, Marie Fourquet


27 mai - 14 juin 2014
Laverie Paradis
Cie Sans Scrupules, Claude-Inga Barbey et Séverine Bujard
12 - 17 mai 2014
Corps de femme
Cie Mabel Octobre, Judith Depaule
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