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« On a tous envie d’avoir en nous un peu de cette énergie rock » s’enthousiasmait lundi la journaliste du « 12h45 ». Depuis mardi, la maison vibre au rythme de la pulsion irrésistible de Tu nous entends ?, un « spectacle à sensations » créé par Émilie Blaser, Adrien Barazzone et Claire Deutsch autour de la rock’n’roll attitude. S’inspirant des trajectoires de plusieurs stars iconiques, le trio monte sur scène avec un objectif : donner à ressentir, ici et maintenant, cet état de semi-conscience dans lequel, comme dans un cri de Janis Joplin, l’existence prend un sens plus aigu… Élan de vie salutaire, tragédie de l’insouciance et mythe de l’invulnérabilité, Tu nous entends ? vient contrecarrer l’équilibre de nos quotidiens bien rangés. C’est le propre du rock… comme du théâtre !

Émilie Blaser et Claire Deutsch étaient ce lundi les invitées culturelles du « 12h45 » de la RTS.

Retrouvez aussi Tu nous entends ? dans Le Temps, Leprogramme.ch, Léman bleu, Couleur 3, et Radio Paradiso.

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Gagnez votre billet pour Tu nous entends ? : 4 invitations pour le vendredi 8 avril (19h00) et 4 places pour le samedi 9 avril (20h30) sont mises en jeu. Premiers arrivés, premiers servis ! Appelez vite le 022 908 20 00.

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par Daniel Vuataz
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« Spécialise-toi dans le plaisir »

« Prends-le comme ça vient. Le temps de vivre. Vas-y doucement, spécialise-toi dans le plaisir. » Ces vers de Jim Morrison, chuchotés par Claire Deutsch au milieu de Tu nous entends ?, tournent encore dans ma tête. Tout comme cette scène où Émilie Blaser, extatique et en sueur, chante la chute de Ginger Joe, ce type « qui avait tout mais a tout perdu ». Sans oublier, en ouverture, ce moment où Adrien Barazzone narre le destin tragi-comique de Waldo Jeffers, jeune amoureux transi qui, dans la nouvelle de Lou Reed, s’expédia par la poste pour rejoindre sa girlfriend dans le Wisconsin…

Comme Gainsbourg interviewé en 68 par la télé romande (interview que le trio détourne habilement dans une scène très réussie), Tu nous entends ? « donne un coup de ciseau à l’émotion chaque fois qu’elle apparaît ». L’expérience est aussi rock – merci les boules Quies ! – que théâtrale. Un artiste français, disparu il y a peu, disait : « Je crois sincèrement au rock, pas comme musique, mais comme catalyseur de plein de choses. » C’est exactement ça.

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Tu nous entends ? Yeah, c’est l’interview rock

On hésite un instant : qui a-t-on réellement devant nous ? Jim Morisson, Amy Winehouse et Janis Joplin ? Ou Adrien Barazzone, Émilie Blaser et Claire Deutsch ? Le trio de Tu nous entends ?, qui joue les rock stars sur scène, enchaîne les interviews avec la même décontraction que les défunts membres du Club des 27 dont le spectacle s’inspire. Sur la RTS, Émilie parle d’« un spectacle qui se regarde comme on écoute un album ». Sur Couleur 3, Adrien explique qu’« à 20 ans, on ne se pose pas de questions ; à 30 ans, l’angoisse de la mort se pointe… ». Au 12h45, Claire

dit que c’est pour cette raison qu’« on a tous besoin d’être regardé ou entendu ».

Juste avant la Première de mardi passé, nous leur avons soumis quelques questions subsidiaires. Où l’on apprend que la rock’n’roll attitude, pour eux, se traduit par « mort ou vif ! », que le point commun entre rock et théâtre est « la vibration », que la chanson qui tourne en boucle dans leur tête est « The Cristal Ship » des Doors, et que la phrase la plus importante du rock, c’est définitivement… « Yeah ».

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King Kong Théorie, point presse à un mois de la Première

Le 10 mai, King Kong Théorie sera à l’affiche. Un événement, tant cette adaptation par Émilie Charriot du livre choc de Virginie Despentes rencontre partout où il passe un succès public et critique. Petit avant-goût, en trois citations presse :

« Virginie Despentes interpelle le rôle de la femme et de l’homme dans le système patriarcal, questionne le viol, la prostitution et la pornographie, s’interroge sur les normes dominantes en matière de sexualité et fait appel à notre sens critique face à ce qui nous paraît naturel. » (L’Auditoire)

« Émilie Charriot s’est fixé un défi : ne pas dénaturer le fond du propos. Elle croit à la rencontre entre auteur et acteur, elle veut donner une voix au texte. King Kong Théorie est un témoignage à vif. » (RTS)

« La simplicité n’est jamais simple. Souvent, cette qualité vient avec les années, question de confiance et de métier. Émilie Charriot saute les étapes : la première mise en scène de cette trentenaire témoigne déjà de cette maturité. King King Théorie ? Une bombe. » (Le Temps)

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Pendant ce temps...

… du côté des résidents de Saint-Gervais : L'exposition d'anecdotes de Zoé Cadotsch (CIAA), ouverte du mardi au dimanche, accueille ce soir ses deux comédiens pour deux heures de performance (18h-20h). La 2b company de François Gremaud présente son nouveau projet, Chorale, le 8 avril à L’Échandolle. Quant à Jérôme Richer, il est aux Francophonies en Limousin le 9 avril pour un spectacle rassemblant un auteur comorien et une classe d’adolescents, puis au Théâtre de Carouge du 15 au 17 avril avec Les Enfants d’Héraclès, une création colossale qui a mobilisé 75 personnes, dont des jeunes genevois de 15 ans.

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Crédits photos :
Première loge © DR, Billet signé © Mehdi Benkler,
Fait maison © Mehdi Benkler, Hors scène © Philippe Weissbrodt