Découvrez dans La Liberté l’interview du catholicos Aram Ier, chef spirituel des Arméniens de la diaspora, en visite à Saint-Gervais la semaine passée dans le cadre de l’exposition Fragments. Et ne ratez pas, en marge de l’exposition, la projection publique du vendredi 2 octobre (La Vengeance des Arméniens, le Procès Tehlirian à 20h30).

Jean-Louis Hourdin en primeur à Saint-Gervais

C’est un événement. Du 27 octobre au 7 novembre, avant même sa tournée en France, Jean-Louis Hourdin vient créer son nouveau spectacle à Saint-Gervais. Le Temps ne s’y est pas trompé en faisant de la venue d’Hourdin l’un des moments clés de la saison : « Les spectateurs-camarades sauteront dans la diligence de [ce] metteur en scène qui aime voir ses spectacles tourner de villes en villages [et qui] projette la critique du capitalisme de Naomi Klein sur L’Ile des esclaves, ou l’ordre du monde renversé par Marivaux. » De l’aveu de son auteur, Vous reprendrez bien un peu de liberté

s’annonce comme « un spectacle carnavalesque terrible sur le monde d’aujourd’hui à travers les exemples de ce qu’on vécu, économiquement, les peuples de la terre depuis une cinquantaine d’années. »

Le résultat sera à partager avec le plus grand nombre. Car pour Hourdin, sincère défenseur d’un art tout à la fois populaire et savant, le théâtre ne peut être envisagé que de cette manière : « une fête de la pensée pour ouvrir nos intelligences ».

Création et migration – ce qui arrive ailleurs a des incidences ici

En ligne, on peut calculer son propre indice de migrant. Un bon moyen de constater que « nous sommes tous des migrants », voire « tous des enfants de réfugiés ». L’indice de migrant du docteur Tawfik Chamaa, fondateur de l’UOSSM récemment entendu dans l’émission Forum au sujet de la mort du petit Aylan, se situe à 33, un peu au-dessus de la moyenne. Et le vôtre ?

D’abord viennent les formules. Ensuite les actes ! Comme une trentaine d’autres artistes et intervenants de toutes origines, Tawfik Chamaa sera à Saint-Gervais du 13 au 16 octobre pour prendre part à ce qui s’annonce comme

les  assises genevoises de la migration et de la création : Ici c’est ailleurs. Pour Tawfik Chamaa, « la crise majeure de réfugiés — et non pas des « migrants » — que rencontre l’Europe est le plus important tsunami humanitaire de notre siècle ». Au-delà de la formule, on cherchera surtout à comprendre, dans les actes, les répercutions qu’aura (et  qu’a déjà) sur la Genève artistique ce tsunami humanitaire. Migrants, réfugiés, enfants de migrants, artistes, citoyens : rendez-vous dans deux semaines.

Vous ne savez pas quoi faire ce soir ? La Tribune de Genève vous recommande chaudement le duo Valerio Scamuffa – Julia Perazzini dans Retalk, « une relecture cocasse et décalée de l’histoire du cinéma (…) aussi brillante qu’humoristique ».

7ème art et 7ème ciel, pas de doute : ça va faire des étincelles au 7ème étage de la maison !