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La Lettre
n°68, 10.09.2015
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C’est la rentrée à Saint-Gervais, demandez le programme ! Il est flamboyant… Génération montante, exploration de la Genève artistique et multiculturelle, état du monde et migrations, têtes d’affiche, il y en aura pour tous les goûts. Et pour entrer dans le vif du sujet, dès mardi prochain, Retalk occupe le devant de la scène. Deux comédiens d’exception, Julia Perazzini et Valerio Scamuffa, ont conçu cette « conférence élargie » qui vous emmènera aux frontières du réel, au point de fusion entre l’érotisme et l’exotisme, là où se côtoient morts-vivants en cravate, vidéos amateurs et phénomènes paranormaux. Fou, hilarant, terrifiant, instructif, un spectacle dans lequel Éros et Thanatos pavanent sans honte dans un flot ininterrompu de pixels.


Découvrez le programme complet de la saison, et ce qu’en disent Le Temps, La Tribune de Genève et leprogramme.ch

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Ici, on travaille. Dedans comme dehors. A l’image des échafaudages qui recouvrent en ce moment la maison. Et comme un ravalement de façade ne va jamais seul, La Lettre continue sa mue, elle aussi. D’ailleurs, notez que votre rendez-vous hebdo 100% Saint-Gervais paraît désormais tous les jeudis.

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par Daniel Vuataz
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Retalk, une conférence comme vous n’en avez jamais vue

Dès mardi prochain, quelque chose de profondément intrigant va avoir lieu au 7ème étage de la maison. Une « conférence élargie ». Son titre ? Retalk. Comme toute conférence qui se respecte, elle est dotée d’un sous-titre qui ne s’invente pas : « le point sur les tendances érotico-exotiques du found footage ». Pardon ?

D’abord, il faut se mettre d’accord sur les termes. Retalk, c’est un verbe qui désigne le fait de produire un discours déjà énoncé. Re-parler, quoi. Le found footage, c’est un genre

cinématographique qui consiste à récupérer des pellicules « perdues » pour former un nouveau film. Ou en tout cas, faire semblant. Le must du genre, c’est Blair Witch. Avec quel potentiel érotico-exotique ?


Donnée pour la première fois à Neuchâtel au NIFFF en 2012, cette intervention théâtrale barrée et imprévisible de Julia Perazzini et Valerio Scamuffa, deux anciens de la promotion A de la Manufacture, s’est mise à revivre en début d’année à l’Arsenic. Au tour de Genève de frémir de bonheur.

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Expo – le génocide des Arméniens vu par la presse suisse

« A part les enfants âgés de cinq ans, tous les bachibouzouks, sujets ottomans, habitants dans le pays et portant le nom d’Arméniens, doivent être sortis des villes et tués. » Voilà le télégramme glaçant que le ministre de la guerre et généralissime Enver Pacha adresse à tous ses commandants le 27 février 1918. Et que les lecteurs suisses, médusés, retrouvent en une de L’Impartial deux ans plus tard.


L’article est visible depuis mardi, aux côtés d’une trentaine d’autres coupures d’époque, cartes et explications contextuelles, aux murs des 1er et 2ème étages

de la maison. Cette exposition-événement commémorant le centenaire du génocide des Arméniens à travers la presse suisse restera à Saint-Gervais durant six semaines, ponctuées par cinq conférences, débats et projections.


A l’heure où les derniers témoins vivants de ce nettoyage ethnique et premier génocide de l’ère moderne se comptent sur les doigts d’une main, les articles donnés à lire constituent une narration indispensable. Tout en replaçant la Suisse, et l’œuvre de ses citoyens, au cœur de l’histoire.

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Corps de femme – après le spectacle et l’expo, le DVD

Des femmes qui pratiquent la lutte, la pétanque, le rollerderby, le hockey sur glace, la boxe, le tchoukball. Ça vous dit quelque chose ? En 2014, Judith Depaule était venue présenter deux volets de son triptyque consacré aux Corps de femme. On y évoquait une championne du lancer du marteau, une autre d’haltérophilie, toute une équipe féminine de rugby. Le sport et la question des genres prenaient d’assaut le théâtre. Passionnant. A tel point que la metteure en scène avait décidé de poursuivre sa réflexion autour de Saint-Gervais, à Genève et dans les environs, sur un mode documentaire, sillonnant les

stades, gymnases et plans d’eau à la rencontre de sportives suisses. Cette cartographie filmée avait fait l’objet d’une exposition. Qui devient, aujourd’hui, un DVD.


Pour la sortie de l’objet, produit par Saint-Gervais, Judith Depaule revient à Genève. La projection aura lieu le jeudi 24 septembre à 19h. Elle sera suivie d’une discussion et, comme il se doit, d’un apéro à La Réplique.

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Pendant ce temps...

… Du côté des résidents de Saint-Gervais : Karim Bel Kacem a les honneurs du théâtre de Vidy jusqu’au 26 septembre, avec deux pièces, l’une pour jeune public (Gulliver, dès 7 ans), l’autre adaptée de Sarah Kane (B.L.A.S.T.E.D). Courez au bord du lac !

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Crédits photos :
Première loge © Isabelle Meister, Billet signé © Rebecca Bowring,
Fait maison © Samuel Lecocq, Hors scène © Mabel Octobre