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Voilà plus d’un mois qu’à Saint-Gervais, on ne parle que de ça. Love, ljubav, liefde, Liebe, amore, amuri. L’amour. Voisins et curieux convergent au théâtre pour y lire leurs missives enflammées. Amateurs et anonymes racontent leurs premiers émois dans des vidéos projetées dans le hall d’entrée. Pourquoi cette montée de température à Saint-Gervais ? C’est l’effet Musset ! Depuis hier, et jusqu’au 23 mai, Christian Geffroy Schlittler et son Agence Louis-François Pinagot jouent un petit bijou du grand poète
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et dramaturge romantique, L’âne et le ruisseau. Une « fine équipe qui va ronger cet os de l’engagement avec un appétit qu’on se réjouit de partager », annonce d’ores et déjà le magazine Sortir. L’amour en sortira-t-il indemne ? A voir !
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Cher Christian Geffroy Schlittler, je vous aime
par Daniel Vuataz
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oilà un jour à peine que votre nouveau spectacle a débuté à Saint-Gervais et déjà je n’y tiens plus. Il faut que je le dise, cher Christian Geffroy Schlittler : je vous aime.
Je vous aime parce que vous montez L’âne et le ruisseau, une comédie de Musset rare et piquante, la confession posthume d’un enfant d’un siècle… révolu. Et pourtant, tout me parle ! J’ai 28 ans, et les questions soulevées par les quatre têtes de mules de L’âne et le ruisseau semblent taillées pour moi. L’engagement amoureux est-il compatible avec la liberté ? L’amour de l’autre n’a-t-il pas à voir avec la quête identitaire personnelle ? Pourquoi est-il plus raisonnable d’aimer cette personne-ci plutôt que celle-là ? Ils ont beau évoluer dans le « charme discret d’une aristocratie en déclin », pour le dire avec les beaux mots de votre dramaturge Roswitha Kreil, les quatre grands ados de votre pièce nous ressemblent. Et nous rassemblent. Il paraît que le vrai enjeu de la pièce, c’est « la mise à l’épreuve du désir de chacun », que les ânes bâtés que nous sommes ne devraient pas s’émouvoir d’un si petit filet d’eau. Alors je me mouille et vous le redis : cher Christian, je vous aime ! |
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Jusqu'au 23 mai
L'âne et le ruisseau
Alfred de Musset / Christian Geffroy Schlittler / L'agence Louis-François Pinagot
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Ecrivez vite, vite, oh vite !
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a s’est passé mercredi à La Réplique, le restau de Saint-Gervais. Un jeune homme y convie sa douce sans lui dire qu’il s’agit d’une soirée « lettres d’amour » organisée dans le cadre de la pièce L’âne et le ruisseau. Vient un moment où il se lève et lui lit les mots couchés rien que pour elle sur le papier, devant l’assistance émue.
« Écrivez vite, vite, oh vite ! Dites-moi simplement ces mots convoités qui transformeraient pour moi la terre en Paradis » / « Combien d’années passées à errer, avec pour seul point d’ancrage le souvenir de la soie de tes cheveux courant le long de mon visage ? » / « C’était le blizzard dans mon cœur et dans mes yeux bizarre j’me souviens plus du son de ta voix mais jamais j’oublierais ton parfum non ça y a pas moyen » / « A la fin d’un dîner romantique, l’amant devint l’amoureux et osa la déclaration absolue : je t’aime. »
Si, comme Edgar, Marc, Frédérique ou Jean-Marie, les auteur-e-s de ces lettres, vous êtes pris-e d’une envie irrépressible de déclarer votre flamme, rendez-vous ce soir à Saint-Gervais (mercredi 13 mai, 19h30), juste avant la représentation de L’âne et le ruisseau de Musset. Les auteur-e-s des plus belles lettres recevront des entrées gratuites. |
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Après les confessions amoureuses de Manon et de Shobana, découvrez l'interview de Harry par Celine Bolomay
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Jusqu'au 23 mai
L'âne et le ruisseau
Alfred de Musset / Christian Geffroy Schlittler / L'agence Louis-François Pinagot
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