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Vous l'aviez manqué en 2012 ? Le collectif théâtral L’avantage du doute revient à Saint-Gervais jusqu’à dimanche avec sa pièce à succès Tout ce qui nous reste de la révolution, c’est Simon. De quelle révolution parle-t-on ? Et qui est Simon ? Simon avait 18 ans en 68. Les trois filles qui l’assaillent de questions sont jeunes, curieuses, pressantes. C’était quoi, au juste, cette « révolution » ? En quoi les concerne-t-elle encore ? Que signifie l’engagement, aujourd’hui ? Et puis, elles, qu’ont-elles à dire du monde dans lequel elles essaient de trouver leur place ? Bien plus qu'une énième pièce sur Mai 68, bien plus qu'un ring pour confronter les combats de
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Vendredi prochain (3 avril), Angélica Liddell joue sa version de la Primera carta de San Pablo a los Corintios (Première épitre de Saint Paul aux Corinthiens) à Bonlieu. L’artiste catalane au jeu polymorphe et magnifiquement libre part en quête de sacré jusqu’au cœur de l’hérésie et de l’amour charnel… Prodigieux ! Une navette au départ de Saint-Gervais pour Annecy est mise à disposition (départ à 19h).
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ceux qui « ont fait 68 » et ceux qui n'en connaissent que les récits, Tout ce qui nous reste de la révolution, c'est Simon est un moment de théâtre essentiel. Une histoire de transmission absolument renversante.
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Et vous, que vous reste-t-il de la révolution ?
par Daniel Vuataz
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omme les trois filles de Tout ce qui nous reste de la révolution, c’est Simon, je ne connais Mai 68 qu’au travers des documentaires et ouvrages consacrés à la question. Rien que sur le site de Sciences Po, une bibliographie dénombre plus de 150 textes essentiels pour comprendre Mai 68. De la théorie. « Pendant toute une période de ma vie, Mai 68 c’était comme la Révolution française. Je savais que c’était rattaché à un événement super important, mais c’est tout… » confesse l’une des comédiennes au début de la pièce. Je pourrais en dire de même.
Sauf que les trois trentenaires sur la scène (Mélanie Bestel, Judith Davis et Claire Dumas) ont un avantage de choc : elles ont Simon (Simon Bakhouche) ! L’archétype du type qui a tout vécu, tout connu, dans un monde à la fois très semblable au nôtre et très différent. Un type qui est capable d’écouter Janis Joplin en boucle tout en racontant la Sorbonne occupée, Mao, l’amour libre. A côté de lui, la jeunesse actuelle pourrait nourrir tous les complexes du monde. Pourtant, un dialogue s’instaure avec les filles. Dans la confrontation mais sans esprit de règlement de compte. La génération post-68 (génération sacrifiée ? précaire ? créative ?) a-t-elle déserté l’engagement ? Laissez-lui l’avantage du doute, et venez voir par vous-même. |
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Jusqu'au 29 mars
Tout ce qui nous reste de la révolution, c'est Simon Collectif L'avantage du doute
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Trois raisons d’attendre Othello avec excitation
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E
ric Salama a décidé de mettre à profit sa résidence à Saint-Gervais pour s’attaquer à un morceau de bravoure : monter Othello de Shakespeare. Ça commence dans trois semaines, et on n’en peut déjà plus d’attendre ! Pour trois raisons.
1Parce que le théâtre d’Eric Salama, à la tête de la Compagnie 94 depuis plus de vingt ans, est comme les grands crus : fin et désirable. La dernière fois que Salama est venu à Saint-Gervais, c’était pour présenter Kreuger’s Business, en 2011. Trop longtemps.
2Parce qu’entre les mains de Salama, la tragédie de Shakespeare, qui raconte comment un homme au sommet de sa gloire va sombrer dans l’abîme de la jalousie, devient une bombe à retardement. Tic tac, tic tac.
3Parce qu’il faut bien avouer qu’Ahmed Belbachir (à gauche), qui incarnera Othello, le Maure de Venise, a vraiment quelque chose d’Orson Welles dans le film de 1953… Tourné à Essaouira au Maroc !
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15 - 30 avril
Othello
William Shakespeare / Eric Salama / Cie 94
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