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Saint-Gervais Le Théâtre La Lettre
Première Loge
08.09, N°28 Twitter Facebook

O n vous dit Shakespeare et Rihanna, vous répondez… rentrée des classes ? Non : Marielle Pinsard bien sûr ! Pour sa propre rentrée, Saint-Gervais programme l’auteure de Pyrrhus Hilton (2007) pour un nouveau télescopage d’époques. Dès vendredi et pour cinq soirs, le Roi Lear prend un coup d’iPad dans le ventre. Quatre siècles et des poussières après sa création, la tragédie

L’atelier Voies théâtrales propose au public une plongée dans la fabrique du théâtre romand. Sept rendez-vous mensuels répartis sur autant de lieux (dont Saint-Gervais en février) jalonneront l’édition 2014-2015. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre.

Info au vol
Ombrage info au vol

de Shakespeare devient Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna. Tragédie et paillettes, chœur baroque et RnB, théâtre élisabéthain et MTV… Rien de frivole pourtant : l’histoire du vieux despote tyrannique et de ses trois filles pourrait s’avérer encore plus vertigineuse que prévu.

5-9 septembre
Les filles du roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna
Cie Marielle Pinsard
Dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève

Photo Première Loge
Billet Signé Grand angle sur l’Amérique de Gremaud et Cie dans Western dramedies

par Daniel Vuataz

Photo Billet Signé

Du bitume qui file de Chicago à Santa Monica. Des prairies, du désert, des motels, une voiture toutes les demi-heures. De la country par la glace entrouverte. On n’a pas tous la chance d’avoir « brûlé la gomme » sur l’asphalte de la Route 66. Mais eux l’ont fait, pour de vrai.
Eux ? Ce sont les trois acolytes de la 2b company : François Gremaud, Michèle Gurtner et Tiphanie Bovay-Klameth. Avec leur méthode habituelle faite d’improvisations filmées et de tout un matériau récolté sur place, Gremaud et Cie ont mis leur Amérique en boîte. Crée en janvier 2014 à l’Arsenic, présenté à Fribourg et à Paris, le résultat Western Dramedies se décline au pluriel : les corps se mesurent aux étendues sauvages, les préjugés aux aspérités du terrain. Morcelé comme le voyage, mémorable comme les rencontres qu’on y fait, ce morceau d’Amérique est « à la mesure des interprètes : drôle, décalé, attachant, sinon poignant » (Le Temps). Vous non plus n’avez jamais foulé la Route 66 ? Pas de problème : c’est elle qui vient à vous.

7-18 octobre
Western Dramedies
Gremaud/Gurtner/Bovay-Klameth
2b company
Spectacle en anglais surtitré en français
Latifa Djerbi, un ouragan de fraîcheur sur scène Fait Maison

Seule sous les projecteurs, seule face au public. Voilà quelque chose d’improbable et d’audacieux à l’heure où les collectifs sont rois. Par chance, dans l’esprit mathématique de Latifa Djerbi (c’est sa formation), le risque est calculé. « L’improbable est possible, j’en suis la preuve vivante. » Voilà en tout cas ce que vous promet cet électron libre de la scène contemporaine, tantôt slameuse, prof d’atelier ou comédienne depuis 2001 avec sa comparse Marie Probst au sein de la compagnie Les Faiseurs de rêve. Repérée par Saint-Gervais en 2012, Latifa Djerbi s’est vue offrir un lever de rideau en guise de carte blanche. Et L’improbable a commencé…
Depuis, le seul-en-scène a mûri, s’est étoffé. Il a maintenant l’ampleur d’un spectacle qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, parle tout aussi intimement de Latifa Djerbi que Latifa Djerbi parle de vous. Décalé, drôle, poétique, pertinent, acéré parfois, les variables ne manquent pas. Demeure une seule inconnue dans l’équation : jusqu’où ira Latifa Djerbi ?

Photo fait Maison
30 septembre-18 octobre
L’improbable est possible, j’en suis la preuve vivante
Latifa Djerbi
Cie Les faiseurs de rêves

Billet Signé Sur l’Ile Rousseau avec les anarchistes qui aimaient les fleurs
Photo Billet Signé

La météo pourrie a gâché votre été, c’est entendu. A Saint-Gervais on vous passe du baume au cœur avec… un spectacle en plein air ! Quel cadre plus propice que l’Ile Rousseau pour plonger dans le souvenir de Monte Verità, creuset des grandes utopies artistique et communautaires du XXe siècle ? Entre le pont des Bergues et celui du Mont-Blanc reverdiront pour une semaine les pentes de la mythique colline tessinoise sur laquelle ont convergé Picabia, Tolstoï, Bakounine, Hesse et bien d’autres esprits libres et libertins.
En guise de titre, une question : Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ? demandent Filippo Filliger et Dorothée Thébert, qui ont choisi de s’entourer de quatre jeunes comédiens de talent, tous issus de la Manufacture, pour donner vie à cet « essai théâtral dansé » en plein air. Valerio Scamuffa, Marion Duval, Lola Riccaboni et Cédric Djedje donneront de la voix et du corps pour saisir et transposer, ici et aujourd’hui, cet esprit du lieu qui fit de Monte Verità un laboratoire à ciel ouvert du vivre autrement.

16-21 septembre
Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ?
Filippo Filliger, Dorothée Thébert
Cie sous chiffre
Spectacle joué hors les murs à l’Ile Rousseau par tous les temps
À VENIR À L'AFFICHE Réserver
16-21 septembre
Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ?
Filippo Filliger, Dorothée Thébert
30 septembre-18 octobre
L’improbable est possible, j’en suis la preuve vivante
Latifa Djerbi
Cie Les faiseurs de rêves
5-9 septembre
Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna
Cie Marielle Pinsard
Dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève
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