Si l’écrivain Primo Levi est l’une des figures emblématiques de la déportation, on connaît moins les circonstances de son retour, à la libération d’Auschwitz, vers son Italie natale. Un périple de dix mois à travers les ruines de l’empire nazi qu’il a consigné dans un livre, La Trêve, adapté en 2006 par le réalisateur Davide Ferrario. Un voyage de Budapest à Munich pour vérifier, 60 ans après, si la voix du témoin résonne encore dans le fracas de cette nouvelle Europe.