Installation jusqu'au 24 mars
Genève ça tourne
Installation et projections
Christophe Billeter
Sur une idée de Philippe Macasdar
Quel est le point commun entre Goldfinger (1964), Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000 (1976), L’Insoutenable Légèreté de l’être (1988), Trois couleurs : Rouge (1994) et Le Loup de Wall Street (2013) ? Genève, bien sûr ! Décor principal, inspiration secrète ou personnage à part entière, la cité du bout du lac crève l’écran dans chacun de ces longs-métrages. La rétrospective Genève ça tourne, première du genre, présente sur trois jours six de ces chefs-d’œuvre « genevois », des plus connus aux plus inattendus.
En parallèle, une installation vidéo fait découvrir le travail de recherche mené par Christophe Billeter. Trente moniteurs diffusent une centaine d’extraits de séries TV, de clips et de films (Alain Tanner, Michel Soutter, Laurent Nègre, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Louis Malle ou Philip Kaufman, entre autres), toutes nationalités et tous genres confondus, qui placent Genève au centre de la carte du cinéma mondial.
Projections – du 1er au 3 février 2018
Jeudi 1er février
19h – Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 (Alain Tanner, France-Suisse, 1976, 110')
Un décor en interaction totale avec les personnages, la statue de Jean-Jacques Rousseau en ouverture du générique : l’emblématique film de Tanner exporte la pensée de Mai 68 à Genève.
Suivi d’une discussion avec Jean-Luc Bideau
Vendredi 2 février
19h – Le Petit Soldat (Jean-Luc Godard, France, 1980, 87')
Genève, ville d’un pays neutre, siège de l’ONU, lieu de liberté autant que d’oppression : quel autre décor pour évoquer la guerre d’Algérie quand on s’appelle Godard ?
20h45 – Haschich (Michel Soutter, Suisse, 1967, 80')
Un an après La Lune avec les dents, Michel Soutter signe un film au titre provocateur pour nous faire déambuler dans une Genève où l’oppression n’est pas celle de l’urbanisme mais celle de la routine.
Samedi 3 février
17h – Belle du seigneur (Glenio Bonder, France-Allemagne-Luxembourg, 2012, 104')
Il a fallu attendre 43 ans pour que le roman d’Albert Cohen soit adapté. Si le film, inédit en Suisse, prend peu de risques, il montre une Genève romanesque, lumineuse bien qu’idéalisée ; le vrai chant d’amour d’un réalisateur brésilien décédé avant la sortie de son film.
19h – Trois couleurs Rouge (Krysztof Kieślowski, France-Pologne-Suisse, 1994, 99')
Peut-être le film le plus célèbre tourné à Genève. Dans ce troisième et dernier volet de sa trilogie-testament, le réalisateur polonais filme la cité de Calvin comme l’endroit où les échanges ne produisent que des effets positifs.
21h – 1 journée (Jacob Berger, France-Suisse, 2007, 95')
Meyrin comme symbole du lieu où réalisme et imaginaire s’entrecroisent. Les turbulences d’une existence synthétisées en 24 heures. La nouvelle génération a bien retenu les leçons de l’ancienne.
Suivi d’une discussion avec Jacob Berger
commissariat et textes Christophe Billeter
production Syndicat d’initiatives
coproduction Saint-Gervais Genève Le Théâtre
installation vidéo Luc Job
technique Ludovic Buter, Fabrice Minazzi, Marc Borghans, Yannick Cochain
soutiens Loterie Romande, Fonds mécénat des SIG
Christophe Billeter
Cinéaste, programmateur, cinéphile. Cherche à cerner la représentation de Genève dans l’imaginaire cinématographique collectif. Traque toutes les occurrences de la ville sur les pellicules de ces dernières décennies et rassemble ses trouvailles en expositions et soirées de projection.
Salle Robert Filliou
2ème étage - salle d'exposition
Du lundi au samedi de 12h à 18h

À quoi ressemble Genève dans l’imaginaire collectif du cinéma ? Christophe Billeter est parti à la chasse aux pépites. Ses trouvailles, une centaine d’extraits de films et de séries, tous genres et nationalités confondus, s’exposent sur trente moniteurs vidéo.
Installation jusqu'au 24 mars 2018
Presse
Christophe Billeter invité du 12h30 (RTS) le 23 janvier
Sujet au 19h30 (RTS) du 16 février