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par Daniel Vuataz
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Dialogue de fin de saison
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— Et alors, tu sais ce que tu vas voter, toi, le 5 juin ?
— Tu veux dire au sujet de l’asile ? Ou du service public ? Parce que pour ce qui est du Revenu de Base Inconditionnel, je crois que c’est plié d’avance…
— Non, non, je veux parler du double référendum genevois.
— Ah, oui. Les coupes dans la culture. Parfois je me dis que si le RBI passait, la culture n’aurait plus besoin d’être subventionnée. Les artistes gagneraient enfin leur vie. Et on pourrait faire baisser le prix des places…
— On n'est est pas là. De toute façon, la droite l'a dit hier dans le journal :
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la culture genevoise "ne brille nulle part, coûte cher et ne fait aucun choix"... Alors bon, que La culture lutte passe ou pas...
— À ton avis, comment font les théâtres pour mettre au point leur programmation dans une situation aussi incertaine ?
— Aucune idée… Peut-être qu’ils programment surtout des jeunes. C’est moins cher, non ?
— Du coup, le 5 juin, après avoir voté, on fait quoi ?
— On pourrait aller voir du côté de Saint-Gervais. Ils présentent leur prochaine saison. En plus, il paraît que le petit déj’ est offert et qu’il y aura un film…
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Plein Tube : deux « anciens » de Serge Martin à Saint-Gervais
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« Je suis très fier de voir la diversité des profils sortis de mon école » déclarait récemment Serge Martin. Elle est riche, en effet, la palette des artistes qui, en 30 ans, ont bénéficié de l’enseignement de l’acteur-pédagogue… Deux d’entre eux, Sandra Amodio et Pierre Mifsud, vous attendent la semaine prochaine à Saint-Gervais dans le cadre du festival anniversaire Plein Tube.
Si Sandra Amodio a choisi de présenter Une Énéide d’après Virgile (une résonance saisissante avec les drames actuels de la migration), Pierre Mifsud rejoue sa désormais mythique
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Conférence de choses produite par François Gremaud. Une « déambulation au cœur du savoir encyclopédique », véritable performance dans laquelle Mifsud parle durant quarante-cinq minutes, trois heures, huit heures… L’intéressé se remémore : « Lors de l’intégrale à l’Arsenic, un spectateur se laisse tomber sur son pouf. Les coutures cèdent et des milliers de billes de polystyrène s’échappent. Le monsieur joue avec, les ramasse, les disperse… Au bout de trois heures, il se lève. Je lui demande gentiment s’il s’en va et il me répond : “Oui, mais je reviens très vite, ça me plaît !” »
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Ruedi Baur et Karelle Ménine vont écrire sur les murs de Genève
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« Elle débute à la gare en lettres capitales, se faufile de façade en façade, bondit dans les parcs, court sur les pierres des bâtiments historiques. Elle s’écrit pendant dix kilomètres… Elle ? Elle est une phrase libre et légère comme l’air, un geste d’écriture imaginé, composé et porté par Karelle Ménine et Ruedi Baur. Sortir les mots des livres, jouer avec les poètes, se glisser dans notre quotidien, jour après jour et durant une année. La littérature est dans la rue, les mots nous appartiennent. La phrase est à nous. »
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Voilà ce qu’on pouvait lire, l’année passée sur le site officiel de Mons 2015 – Capitale européenne de la culture, au sujet de cette « expérience de poésie urbaine » inédite et passionnante qu'est La Phrase. Aujourd’hui, le projet débarque à Genève ! À l’occasion du vernissage du livre retraçant l’aventure montoise (jeudi 9 juin prochain à 19h), Karelle Ménine et Ruedi Baur viennent à Saint-Gervais parler de leur nouvelle idée folle, Genève — fresques littéraires… Sortons les mots des livres et affichons-les dans la ville !
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Crédits photos :
Première loge © DR,
Billet signé © DR,
Fait maison © 2b company/Hélène Tobler,
Hors scène © DR
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