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Le mercredi 16 novembre à 19h, Saint-Gervais invite la compagnie Le Désordre des choses (Aurélia Lüscher et Guillaume Cayet, Lyon) pour une lecture de B.A.B.A.R (Le transparent noir), le texte de leur prochain spectacle qui s’intéresse aux rapports entre la France et ses anciennes colonies africaines.
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« Bonsoir Genève ! Viens bouger et draguer à l’africaine ! » La Tribune de Genève a vu la pièce de Marielle Pinsard, On va tout dallasser Pamela !, et la recommande chaudement. « Un spectacle aux franges de la joute oratoire, du DJ set, de la soirée disco et du tutoriel de drague » pour se poser, entre rires et stupeur, la question suivante : où en est-on dans les rapports sociaux, dans les rapports entre les sexes ? Mention spéciale à Grégory Duret, alias « le DJ qu’on aimerait tous avoir pour son anniversaire », qui transforme la scène en véritable disco abidjanaise. Il ne reste plus que trois représentations ! La fête reprendra de plus belle avec la compagnie L’Alakran d’Oscar Gómez Mata, fraîchement couronnée par le programme Label+, qui revient tout juste de Madrid où sa pièce La Conquête de l’Inutile a fait un tabac. Première en français le 22 novembre à Saint-Gervais.
Revoir l’émission La puce à l’oreille avec Marielle Pinsard et DJ Petit Piment
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« Nous imaginons un monde dans lequel ce qui nous manque est ce qui nous définit, dans lequel l’inutile est essentiel, dans lequel ce qui est accessoire devient nécessaire. Nous nous lançons à sa conquête, une ultime conquête, la Conquête de l’Inutile. »
L'Alakran
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La Conquête de l’Inutile, ou l’art de vous gonfler à bloc
Vous rêvez d’une pièce de théâtre que vous verriez le soir et qui vous ferait oublier toutes les peurs du matin ? Il se pourrait que L’Alakran l’ait créée. La Conquête de l’Inutile – c’est son titre – aurait dû, selon les confidences de son principal artisan Oscar Gómez Mata, s’appeler Tous les problèmes commencent quand tu quittes ta chambre… Et c’est vrai : affronter le monde demande du courage. On le sait depuis Pascal, il y a des jours où même les plus inébranlables d’entre nous sentent leur enthousiasme se dégonfler dès le saut du lit. L’enthousiasme, justement : peut-on cultiver cette façon motivante et créatrice d’aborder le monde ? Peut-on devenir « conquérant de l’inutile » ? « Ce qui me surprend avec L’Alakran, c’est leur capacité à incarner l’humour, la tendresse et l’ironie avec une telle précision, sans se distancier ni se laisser emporter », relatent les médias espagnols qui ont assisté (avec enthousiasme !) à la création de la pièce au Pradillo de Madrid le mois passé. Osez ! Sortez de votre chambre et venez au théâtre. La Conquête de l’Inutile vous attend.
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« Du rien jusqu’au rien, nous avançons toujours vers l’origine. »
L'Alakran
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Voir Genève autrement avec l’équipe de La Conquête de l’Inutile
L’équipe de L’Alakran aime les surprises. Et vous ? Voici leur proposition : venez « dériver » en leur compagnie dans les alentours du théâtre, tous les jours avant la représentation de La Conquête de l’Inutile. Une manière d’entrer en douceur dans l’univers de la pièce. Barbara Giongo, chargée de production et de diffusion de la compagnie, explique le principe.
C’est quoi exactement, La Dérive ?
La Dérive, c’est une promenade pendant laquelle nous proposons de regarder autrement, pour voir autrement. C’est un déplacement dans un territoire, dans une géographie proche du théâtre ; il s’agit ainsi de créer un déplacement de la pensée à partir des idées du spectacle. Ce n’est pas une visite touristique.
Comment la promenade s’articule-t-elle avec le spectacle ?
La Conquête de l’Inutile et La Dérive, c’est la même chose mais dans un autre format. Le spectacle et la promenade ont la même essence. On peut voir d’abord le spectacle, puis faire La Dérive, ou le contraire. On peut faire les deux dans la même journée aussi. Ensemble, ça forme un tout.
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« Que peut apporter l’art et le théâtre ? Mais si vous avez besoin de vivre, c’est ce qui compte le plus. (…) Vous pouvez secrètement, et pourtant en public, hurler vos problèmes, votre propre douleur, celle des vôtres. »
Nabil Al-Raee, Freedom Theatre, Palestine
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Israël-Palestine : le directeur du Freedom Theatre à Saint-Gervais
Peut-être y étiez-vous ? Il y a deux ans, la pièce Frères ennemis de Claire Audhuy racontait comment Juliano Mer-Khamis, le directeur du Freedom Theatre – formidable lieu d’art et de résistance implanté dans un camp de réfugiés palestiniens à Jenine – était assassiné en 2011. Son successeur, Nabil Al-Raee, est invité deux soirs de suite à Saint-Gervais, les jeudi 24 et vendredi 25 novembre. Ce double événement, mis sur pied par le Cercle Martin Buber, est rendu possible grâce à la parution d’un livre, Une philosophie à l’épreuve de la paix : Penser le conflit israélo-palestinien, ouvrage coédité ce printemps par trois personnalités engagées de part et d’autre du mur : Aline Alterman, Henri Cohen-Solal et Lucy Nusseibeh. Les deux soirées débuteront à 18h par la projection d’Arna et les enfants de Jenine, documentaire tourné par Juliano Mer-Khamis lors de la fondation du Freedom Theatre en 2003. Autre invité de marque : le dessinateur syrien d’origine palestinienne, Hani Abbas, sera l’un des intervenants de la seconde soirée. Il sera également invité dans La puce à l’oreille, sur la RTS, le 22 novembre.
Jeudi 24 novembre, 20h
Le Freedom Theatre de Jenine : son histoire, ses valeurs, ses perspectives, rencontre avec Nabil Al-Raee, Aline Alterman et Michael Löwy, modérée par Emmanuel Deonna
Vendredi 25 novembre, 20h
Le Freedom Theatre et le théâtre moyen-oriental d’aujourd’hui, rencontre avec Nabil Al-Raee et Hani Abbas, modérée par Philippe Macasdar
Les deux soirées sont précédées par la projection du film Arna et les enfants de Jenine (2003, 84’) à 18h |
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Photos: Couverture © DR, Billet signé © Javier Marquerie Bueno, Fait maison © Daniel Vuataz, Hors scène © DR.
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