En 2002, 48 ministres européens de l’Éducation, réunis à Strasbourg au Conseil de l’Europe, s’accordent sur la nécessité d’une Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. En Allemagne et en France, la date du 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, est désignée. À Genève aussi, le Département de l’instruction publique, de la culture et du sport saisit l’occasion de ce jour pour réinterroger, depuis 2003, les fondements du vivre ensemble, de réaffirmer le respect des différences tout en se remémorant l’histoire. Les démarches culturelles proposées durant cette journée visent prioritairement les écoles. Elles cherchent à donner aux élèves les moyens d’être vigilants, de défendre les valeurs démocratiques, de combattre l’intolérance, de repérer les dangers de la banalisation de la violence et de poursuivre le travail de mémoire et de transmission.