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ARCHIVES DES NEWS

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Relève théâtrale à Avignon

Pour la première fois le Festival d'Avignon propose un séminaire destiné à la relève dans les arts de la scène.

Du 17 au 23 juillet 2013, le Festival d’Avignon propose un séminaire destiné à la relève dans les arts de la scène, avec un focus sur le théâtre. Seront sélectionnés neuf jeunes artistes de Suisse auxquels est ainsi offerte la possibilité de participer à un riche programme de découvertes et de rencontres autour de l’expression artistique contemporaine proposée au Festival.

Les candidatures sont à déposer jusqu'au 10 mars 2013.
Information et inscription sur www.prohelvetia.ch/Releve-theatrale-a-Avignon.2584.0.html?&L=3

Le séminaire en Avignon est un projet de partenariat entre le Festival d’Avignon, Saint-Gervais Genève Le Théâtre et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.

Karl Kraus à l'ONU

A l'occasion de la Journée de la Mémoire de l'holocauste et de la prévention des crimes contre l'Humanité, St-Gervais Genève Le Théâtre présente Troisième de nuit de Walpurgis de Karl Kraus, mis en scène et joué par José Lillo, le 29 janvier à 18h00 à l'ONU.

Comédie Ensemble

Contribution apportée par Philippe Macasdar, directeur de St-Gervais Genève Le Théâtre, lors de la 5e soirée des Rencontres théâtrales organisées par le Département de la culture et du sport de la Ville de Genève le 30 novembre 2012 à la Comédie de Genève.

S’inspirant, pour sa rédaction, des célèbres questionnaires dont Max Frisch truffe son Journal 1966-1971, ce texte, lu le 30 novembre à la Comédie de Genève, évoque l’espérance qui habite le projet d’édification d’un théâtre de comédie à Genève, hier comme aujourd’hui. Du début du XXe siècle à l’orée du XXIe, il est frappant de constater la persistance d’une double aspiration, locale et internationale, à rechercher la mise en oeuvre d’un théâtre d’art à vocation populaire, un théâtre d’art pour tous. Profitant des derniers feux du tricentenaire de Jean-Jacques Rousseau, dont on sait la méfiance vis-à-vis du théâtre, Philippe Macasdar revient sur l’enthousiasme et les convictions qui ont permis, il y a cent ans, l’avènement de la Comédie actuelle.

Dans la cité de Calvin, encore marquée, mine de rien, par la querelle sur le théâtre (D’Alembert/Rousseau), il s’avère que celui-ci doit faire, sans cesse, la preuve de son bien-fondé. S’appuyant notamment sur la presse de l’époque et des données factuelles, Philippe Macasdar inscrit le projet d’une nouvelle Comédie pour Genève dans une perspective historique et collective.

Se gardant bien de formuler, à ce stade, quelque solution que ce soit, le texte s’attache plutôt à esquisser la spécificité, sans équivalent en Europe, de la scène genevoise.

"Si vous faites abstraction de tout rire au dépend d'autrui : trouvez-vous que vous avez souvent de l'humour? " Max Frisch

Vous pouvez accéder au texte dans son intégralité en cliquant sur le lien suivant: 

/goto/http/www.yousendit.com/download/WUJZWGJMTEROQnpMbjhUQw

Vernissage de l'exposition Géa Augsbourg, saisir les gens et les lieux

Mardi 6 novembre à 18h

Cette saison, changez vos habitudes ... Encartez-vous !

Pour 4 spectacles vus, le 5ème est offert.*

LA CARTE 2012-2013 est gratuite et disponible à l'accueil du théâtre. 

* la carte est valable pour toutes les manifestations payantes.

Nouvelle saison - nouveaux horaires

Salle Marieluise Fleisser (2ème sous-sol)

mardi, jeudi, samedi à 19h - mercredi, vendredi à 20h30 - dimanche à 18h - lundi relâche (sauf exception)

Salle Isidore Isou (7ème)

mardi, jeudi, samedi à 20h30 - mercredi, vendredi à 19h - dimanche à 17h - lundi relâche (sauf exception)
 

André Steiger comédien, metteur en scène, dramaturge,pédagogue est décédé le 28 août 2012. Vous êtes chaleureusement invités au Théâtre St-Gervais, le vendredi 7 septembre à 18h, jour de l'anniversaire d'André, pour partager le souvenir des moments de bonheur passés avec lui.

André Steiger, né le 7 septembre 1928, est un enfant de Plainpalais, quartier populaire de la Genève des années 30, théâtre de toutes les passions politiques. Autodidacte, il abandonne l’école à quinze ans et travaille en usine, tout en faisant du théâtre amateur ouvrier. Il suit au Conservatoire les cours de Greta Prozor, fille du premier traducteur d’Ibsen, et fait ses débuts comme comédien au Théâtre de Poche. Son séjour d’un an au sanatorium cristallise sa passion pour les livres, un atout majeur qui fera de lui un interprète hors pair des textes du patrimoine autant que du répertoire contemporain.

En quête de perfectionnement, il part pour Paris, en 1950, où il est reçu à l’Ecole de la rue Blanche. Parallèlement, il suit les cours de la Sorbonne, en section théâtrale. Désireux de mettre en pratique cette formation, Steiger et ses camarades s’impliquent dans le mouvement naissant de la décentralisation. A la recherche d’un nouveau public, ils fondent la Comédie du Centre-Ouest. Leur troupe sillonne la province pour faire partager le théâtre partout où il n’est pas.

A Paris, il participe aux  activités du Théâtre des Nations et réalise des programmes radiophoniques pour annoncer les spectacles étrangers. C’est ainsi qu’il aura accès aux répétitions de Luchino Visconti, Giorgio Strehler et, en 1954, de Bertolt Brecht. La découverte du Berliner Ensemble va provoquer une manière de révolution dans la vie artistique française. Derrière Roland Barthes et Bernard Dort, le jeune homme s’engouffre dans la brèche.

Dès lors, il a sa propre compagnie et mène de front une intense activité de création à Paris (Théâtre de Lutèce, Théâtre National Populaire), dans le Limousin, en Bourgogne et en Bretagne ( Strindberg, Brecht, Arthur Adamov et une relecture des classiques: de Shakespeare à Kleist via Molière, Goldoni et Labiche) combinée à une action pédagogique iconoclaste et une présence aiguë dans le débats d’idées.

Après avoir codirigé le Théâtre populaire de Lorraine avec Jacques Kraemer, il est appelé par Hubert Guignoux à rejoindre la direction du Théâtre National de Strasbourg et son école, en 1968. Dans une institution plutôt marquée par le réalisme psychologique et Stanislawski, son enseignement d’inspiration épique et brechtienne, mâtiné de Freud et Derrida, va irradier plusieurs volées d’étudiants et provoquer de fortes polémiques.

Brillant professeur à l’érudition protéiforme et à l’ironie féroce, Steiger va être le catalyseur d’une époque et influencera durablement une génération talentueuse (Robert Gironès, Jean-Louis Hourdin, Jean-Paul Wenzel, Michel Deutsch,...). C’est dans une odeur de souffre qu’il quitte Strasbourg pour rejoindre Bruxelles, une ville où il a déjà exercé, pour assister Marc Liebens à la direction du Théâtre du Parvis, scène ouverte et à l’avant-garde, qui écrira les plus belles pages du théâtre belge, notamment avec sa version mémorable de Mesure pour mesurede Shakespeare.

C’est depuis Bruxelles que Steiger va commencer à se rapprocher de la Suisse, où il réalise des spectacles à la Comédie de Genève, au Théâtre de Poche et au Centre Dramatique de Lausanne (aujourd’hui Théâtre de Vidy). En 1974, il revient s’installer dans sa ville natale, tout en continuant à travailler en France. Omniprésent, il multiplie les spectacles (et les stages) sur les scènes, grandes et petites; il réveille la profession par ses manifestes flamboyants et des spectacles qui donnent à penser. C’est à lui que l’on doit l’invention du T’ACT, groupe autogéré de production théâtrale, qui réuni la crème de la nouvelle vague romande (Yvette Théraulaz, Michèle Gleiser, Bernard Bengloan, Roland Deville, Roger Jendly, Michel Beretti...) et signe les spectacles les plus vifs et inventifs du moment. Une expérience qui rencontre un grand succès, mais déroute les institutions de la place et une profession frileuse.

En 1984, il est nommé doyen de la section d’Art dramatique de Lausanne; durant dix ans, c’est une nouvelle génération qui va se frotter à son enseignement. C’est à cette époque qu’il recommence à jouer notamment sous la direction de Hervé Loichemol et Marc Liebens. Dans les années 80, Benno Besson programme Les Nègres de Jean Genet et Les Revenants d’Ibsen. Jean Le Poulain puis Antoine Vitez l’invitent à deux reprises à la Comédie française où il monte Le véritable Saint-Genest Rotrou et Amour pour amour de Congrève.

Il est à noter que Steiger ne s’est vu confier aucune direction de théâtre en Suisse. Comment croire que son extraordinaire créativité et ses engagements politiques aient pu lui nuire, au point de le priver de ce type de responsabilité dans son propre pays ?

Très actif ans le domaine de la « formation continuée » et de la pédagogie, féru de théâtre amateur, il continue à mettre en scène comme un chercheur, élaborant avec malice ses OTNI (Objets théâtraux non identifiés); entrechoquant théorie et pratique, mémoire et utopie.

Depuis 2000, André Steiger travaille régulièrement au Théâtre St-Gervais à Genève, où il a mis en scène plusieurs spectacles, animé des stages et donné des conférences.

Philippe Macasdar

Durant l'été St-Gervais se refait une beauté

Toute l'équipe de St-Gervais Le Théâtre vous souhaite un très bel été, et vous donne rendez-vous dès le 1er septembre avec La Bâtie Festival de Genève.

Et la Grèce ? Etat des lieux du théâtre dans un pays en crise

Lundi 4 juin à 20h - entrée libre

La Grèce, qui a inventé la démocratie et le théâtre en Occident, traverse une crise économique, sociale et morale d’une violence inouïe. Dans ce contexte, que peuvent bien faire les artistes, à commencer par ceux du théâtre ? Il s’avère que la jeune «scène libre» grecque redouble d’initiatives et d’invention.

Avec la participation de personnalités grecques : Dio Kangelari, dramaturge et professeure d’université, Victor Arditti, directeur de l’école nationale d’art dramatique, Orestis Andreadakis, critique d’art.

Soirée coorganisée avec l'association Utopiana, en présence d'Alberto Velasco, président de l'association suisse des Amis du Monde diplomatique et de Fabio Lo Verso, rédacteur en chef du bimensuel La Cité. 

Le Génocide arménien et la démocratie en Turquie

Conférence de Taner Akcam - jeudi 7 juin à 20h 

Presque un siècle après les événements tragiques qui ont conduit à l'annihilation de la population arménienne sous l'Empire ottoman, le débat sur le génocide arménien est devenu aujourd'hui un enjeu incontournable de la démocratisation et du renouveau de la culture politique en Turquie. Taner Akcam, écrivain et professeur à la Clark University (USA), a été le premier chercheur turque qui a travaillé et publié sur ce qu'il appelle "le tabou arménien". 

Auteur du livre "Un acte honteux : Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque", Taner Akcam donnera une conférence publique exceptionnelle à St-Gervais. 

Modérateur Vicken Cheterien - conférence en anglais

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